Une nouvelle arnaque sévit en Belgique, les escrocs se servent d’un point faible pour attirer leurs victimes

Jouer sur les cordes sensibles et attiser la curiosité, c’est le nouveau modus operandi suivi par ces arnaqueurs en ligne pour attirer leurs victimes.

Photo de Lisa M, une jeune femme portant un hijab marron clair, sur un fond dégradé allant de l'orange au jaune. Elle a une expression neutre avec des yeux clairs.
Par Lisa M. Publié le 12 novembre 2024 à 15h20
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Une nouvelle arnaque sévit en Belgique, les escrocs se servent d’un point faible pour attirer leurs victimes - © www.econostrum.info

Des attaques en ligne redoutables font de plus en plus de victimes ces derniers jours en Belgique. Il s'agit d'un tout nouveau mode d'escroquerie face auquel très peu de personnes parviennent à garder leur sang-froid et à résister à la tentation de cliquer sur le message envoyé par les fraudeurs.

Ce sont principalement les utilisateurs de l'application Telegram qui sont visés par cette vague. Cela dit, les utilisateurs d'autres réseaux sociaux peuvent tout aussi bien être concernés, d'où la nécessité de rester constamment sur ses gardes.

Des appâts à fort potentiel

Cela fait maintenant plusieurs jours qu'une nouvelle vague de fraude en ligne se propage et fait des centaines de victimes à travers la Belgique. Cette fois-ci, si le modus operandi est quelque peu particulier et ne ressemble pas aux méthodes habituelles, il ne faut pas exclure l'éventualité d'une tentative de phishing.

Actuellement, les escrocs ont adopté une technique plutôt simple, mais assez efficace, en exploitant un point faible des utilisateurs : leurs souvenirs. En effet, certains fraudeurs jouent sur la curiosité de leurs potentielles victimes, en particulier sur leurs souvenirs d'enfance. Une photo d'enfance, une photo d'un professeur d'école primaire… Les appâts sont nombreux et variés pour piéger les victimes.

Cette vague d'escroqueries cible principalement les utilisateurs de l'application de messagerie Telegram. Toutefois, le mode opératoire de ces arnaques peut tout à fait s'appliquer à n'importe quel autre réseau social. Il suffit, en effet, de jouer sur la curiosité des victimes et, plus précisément, sur leur nostalgie de l'enfance, pour les inciter à cliquer sur un lien fatal.

Comment s'en prémunir ?

Qui n'aimerait pas revoir des photos de son enfance pour revivre un sentiment de nostalgie ? Les escrocs l'ont bien compris, et c'est exactement sur ce ressort qu'ils jouent depuis quelques jours. Certaines personnes ont ainsi reçu des messages du type : « Il y a des photos de toi dedans ». Bien entendu, aucune photo n'est directement visible et un lien, censé permettre d'y accéder, est mis en avant.

Autre exemple : un message indique : « Photos de vous étant enfant ». Il est évident qu'il peut être tentant de cliquer sur le lien pour découvrir une photo de soi enfant. Un autre message encore annonce : « Il y a une photo de votre professeur d'école primaire ici ».

Bien entendu, tous les liens menant à ces messages redirigent vers des sites frauduleux, conçus pour récolter des données personnelles ou pour installer un logiciel malveillant. Le conseil pour s'en prémunir et ne pas tomber dans ce piège est simple : il faut résister à la curiosité et, surtout, ne pas cliquer sur le lien proposé.

Photo de Lisa M, une jeune femme portant un hijab marron clair, sur un fond dégradé allant de l'orange au jaune. Elle a une expression neutre avec des yeux clairs.

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