Il est crucial de faire preuve de prudence lors de l'importation de certains produits en France après les vacances, car ils pourraient entraîner des amendes sévères, voire des peines d'emprisonnement.
Vacances 2023: les produits à ne surtout pas importer en France
Chaque année, une majorité de Français attend avec impatience la période des grandes vacances. Selon un sondage d'Elabe pour BFMTV, cette année, 58 % de Français projettent d'aller en vacances. Inflation oblige, le séjour sera, cependant, soumis à des budgets plus réduits. La majorité des touristes prévoient d'ailleurs de passer leurs vacances à l'Hexagone, pour limiter les dépenses.
Une fois leurs vacances terminées, de nombreux touristes rapportent en France des objets souvenirs. Il faut cependant faire preuve de vigilance concernant la nature des articles à rapporter de son lieu de vacances. Et pour cause, certains de ces objets peuvent valoir à leur propriétaire de lourdes sanctions, allant de la simple amende à des peines de prison. Parmi les produits prohibés, les objets de contrefaçon.
Les @douane_france sont mobilisées pour lutter contre la contrefaçon :
👉🏼Une dynamique partenariale avec la demande d’intervention
👉🏼Le renforcement des contrôles et sanctions, notamment avec Cyberdouane
👉🏼Plus de moyens pour s’adapter aux enjeux du e-commerce#FEPI18 pic.twitter.com/GTSONkyovF
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 6, 2018
De très lourdes sanctions
À rappeler que l'année 2022 a été marquée par une forte hausse des saisies de produits contrefaits. Ces opérations illicites ont augmenté de 27 % par rapport à l'année précédente. Un reportage diffusé sur TF1 a révélé la confiscation de 11,5 millions d'objets contrefaits pour cette seule année. À ce sujet, le site du ministère de l'Économie rappelle que les contrevenants risquent de lourdes amendes. « La détention de produits de contrefaçon expose le détenteur à se voir confisquer ces produits par les services douaniers et se voir infliger une amende (comprise entre une et deux fois la valeur de l’objet de la fraude) », précise le ministère.
En plus de la confiscation des objets contrefaits, les coupables encourent aussi des sanctions pénales. « Les sanctions pénales peuvent aller jusqu’à 300.000 euros d’amende et trois ans de prison », est-il précisé. Outre le fait de s'exposer à des sanctions légales, Bercy rappelle que certains de ces objets peuvent représenter une menace sérieuse pour la santé. C'est notamment le cas des lunettes de soleil de contrefaçon qui, vendues à bas prix, peuvent présenter un risque pour la santé oculaire à cause d'une protection insuffisante des rayons UV.