Crédit immobilier : que se passe-t-il en cas de décès de l’emprunteur ?

En cas de décès d’un emprunteur, l’assurance emprunteur peut rembourser tout ou partie du capital restant du crédit immobilier, selon la couverture souscrite. Cependant, certaines exclusions, comme le suicide ou les accidents liés à des comportements à risque, limitent cette prise en charge. Les contrats doivent être lus attentivement pour éviter les mauvaises surprises.

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Deux personnes au cours d'une discussion, avec des stylos à la main et une maison miniature sur le bureau pour évoquer le crédit immobilier
Crédit immobilier tout savoir sur le remboursement en cas de décès | Econostrum.info

Lorsqu’un emprunteur décède avant d’avoir remboursé son crédit immobilier, l’assurance emprunteur joue un rôle central pour protéger les co-emprunteurs ou héritiers. Cependant, les modalités de remboursement varient selon la couverture souscrite et les conditions du contrat. Voici ce qu’il faut savoir.

L’assurance emprunteur, exigée par les banques, couvre les risques de décès, d’invalidité ou d’interruption temporaire de travail. Si la couverture souscrite est à 100 %, le décès de l’un des emprunteurs entraîne un remboursement total du capital restant dû par l’assureur. En revanche, si une couverture partielle a été choisie, comme une répartition 50-50 entre deux emprunteurs, seul 50 % du prêt sera remboursé. Le conjoint survivant ou les héritiers devront alors assumer le remboursement des 50 % restants.

Selon Cécile Roquelaure, spécialiste de l’immobilier interrogée par Moneyvox, « l’assureur rembourse directement à la banque la part du capital correspondant à la couverture souscrite ». Cette possibilité de modulation permet de réduire le coût de l’assurance, mais elle peut laisser une charge importante aux survivants en cas de décès.

Les exclusions de garantie : des limites à connaître

Tous les décès ne sont pas couverts par l’assurance emprunteur, comme l’expliquent nos confrères de Moneyvox. Certaines exclusions courantes incluent le suicide pendant la première année de contrat, bien que dans ce cas, un remboursement minimal de 120 000 euros puisse être prévu pour un prêt finançant une résidence principale. Les accidents liés à l’alcool, aux stupéfiants ou à des comportements dangereux sont également exclus des garanties.

Les fausses déclarations, notamment concernant le statut de fumeur ou des antécédents médicaux, peuvent entraîner la nullité du contrat. En vertu de l’article L113-8 du Code des assurances, ces omissions ou inexactitudes permettent aux assureurs de refuser toute prise en charge. Il est donc crucial de lire attentivement son contrat pour éviter les mauvaises surprises.

Prévenir les mauvaises surprises : l’importance de bien choisir son assurance

Pour les emprunteurs, la compréhension des conditions et exclusions de leur assurance est primordiale. Il est conseillé de privilégier des contrats clairs et adaptés à leur situation personnelle. En cas de doute, consulter un spécialiste ou comparer les offres peut éviter des désagréments futurs, surtout dans des circonstances aussi délicates qu’un décès.

En définitive, l’assurance emprunteur offre une sécurité précieuse, mais elle doit être choisie et comprise avec soin. Les emprunteurs doivent trouver un équilibre entre coût, couverture et tranquillité d’esprit pour protéger leurs proches.

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