Après avoir atteint son pic en fin d’année dernière, le phénomène El Niño a disparu, et c’est un autre phénomène qui est désormais attendu sur l’océan Pacifique. Il s’agit de la La Niña. Mais au même moment, les scientifiques surveillent les températures des eaux de l’océan Atlantique, car un phénomène nommé La Niña de l’Atlantique pourrait aussi être confirmé.
Pour rappel, La Niña est un phénomène climatique qui se manifeste par une chute significative de la température au niveau de la surface des eaux de l’est de l’océan Pacifique. Cela s’explique par le renforcement des vents et des courants à l’ouest de l’océan Pacifique qui déplacent les eaux chaudes de surface vers le continent asiatique.
La Niña de l’Atlantique est, quant à elle, caractérisé par des conditions climatiques similaires. Se produisant au cours de la période juillet/août, ce phénomène contribue au refroidissement des eaux dans l’Atlantique équatorial oriental. Ce refroidissement de la surface de la mer est notamment dû à l’action des vents dans cette zone-là du globe.
« En général, les anomalies de la température de surface de la mer moyennées sur trois mois dans l’Atlantique équatorial oriental doivent dépasser ±0,5°C (±0,9°F) pendant au moins deux saisons qui se chevauchent pour que l’on puisse parler d’un El Niño ou d’un La Niña atlantique. », rapporte le site spécialisé Tameteo.
Après un début d’année 2024 au cours duquel les eaux dans l’Atlantique équatorial avaient été particulièrement chaudes, une transition rapide s’est produite au début de l’été. En effet, au cours de la période juin/juillet, des anomalies froides ont été observées dans l’est de l’Atlantique équatorial. Pour l’heure, les scientifiques ne parlent pas encore de La Niña de l’Atlantique. Toutefois, la situation reste à surveiller.
Le développement de La Niña de l’Atlantique est à surveiller
Car avec une baisse de la température des eaux, les conséquences sur le climat mondiale seront bien réelles, même si cette anomalie n’est que de 0,5 degré. La Niña de l’Atlantique provoque la diminution des précipitations dans le golfe de Guinée et un dérèglement de la saison des pluies dans le nord-est de l’Amérique du Sud. Pour les scientifiques, les semaines prochaines vont les aider à y voir plus clair sur l’évolution de ce phénomène.
En parallèle, le phénomène La Niña est également attendu du côté de l’océan Pacifique. Son arrivée est prévue pour l’automne prochain (entre octobre et novembre). La combinaison de ces deux phénomènes n’est évidemment pas sans conséquence sur le climat en général, y compris sur celui de la France.
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