L’année 2025 marque de nouvelles évolutions pour les automobilistes en France. Entre modifications des aides à l’achat de véhicules électriques, durcissement des règles dans les zones à faibles émissions et ajustements fiscaux, de nombreux changements impactent les conducteurs. Voici les principales nouveautés à retenir.
Le bonus écologique, qui visait à encourager l’achat de véhicules électriques, subit une nouvelle réduction en 2025. Désormais, son montant varie selon les tranches de revenus : 4 000 euros pour les ménages les plus modestes, 3 000 euros pour les revenus intermédiaires, et seulement 2 000 euros pour les ménages les plus aisés. Cette aide reste réservée aux véhicules électriques dont le prix ne dépasse pas 47 000 euros et qui atteignent un score environnemental suffisant, excluant ainsi de nombreux modèles produits hors d’Europe.
En parallèle, la prime à la conversion, qui permettait de remplacer un véhicule ancien par un modèle moins polluant, a été supprimée. Le leasing social, offrant des voitures électriques à partir de 100 euros par mois grâce à des subventions, est reconduit, mais seulement à partir du second semestre. L’enveloppe budgétaire dédiée a été réduite, ce qui pourrait limiter l’accès à cette offre.
Un durcissement des règles dans les ZFE, un impact sur les automobilistes
Les zones à faibles émissions (ZFE) continuent de restreindre l’accès aux véhicules les plus polluants. Depuis le 1er janvier 2025, les véhicules Crit’Air 3, incluant les diesels Euro 4 et certaines voitures essence, sont interdits à la circulation dans les métropoles du Grand Paris, de Lyon, de Montpellier et de Grenoble. D’autres villes prévoient de durcir les critères d’accès ou de créer de nouvelles ZFE, limitant davantage la circulation des anciens véhicules.
Le système de bonus-malus écologique reste inchangé pour le moment en raison du rejet du projet de loi de finances 2025. Le seuil de déclenchement du malus reste fixé à 118 g/km de CO2, et le plafond de 60 000 euros n’a pas été modifié. Toutefois, ces paramètres pourraient évoluer en cours d’année, augmentant potentiellement les coûts pour les propriétaires de véhicules plus polluants.
Autres nouveautés impactant les automobilistes en 2025
Les coûts liés à la carte grise augmentent dans plusieurs régions. Par exemple, la Normandie et le Grand-Est enregistrent des hausses significatives, atteignant un cheval fiscal respectivement à 60 euros et à 53 euros. De plus, le prix des péages augmentera de 0,92 % dès le mois de février.
D’autres mesures viennent compléter ces changements. Le contrôle technique des deux-roues inclura désormais des tests de nuisances sonores, tandis que les radars anti-bruit et les radars multi-infractions seront déployés plus largement. Enfin, l’utilisation de véhicules électriques dans les entreprises, considérée comme un avantage en nature, pourrait être soumise à taxation.
Avec ces évolutions, 2025 s’inscrit dans une logique de transition écologique visant à réduire l’impact environnemental des transports. Toutefois, ces ajustements, combinés aux contraintes économiques, risquent de peser sur le budget des ménages et des professionnels. Les automobilistes devront donc s’adapter à un cadre réglementaire en constante évolution.