Loyers : les villes où les prix s’envolent et celles où ils baissent

Ines
Par Ines Chekirine Publié le 22 juillet 2024 à 18h00
Immobilier : les villes où les loyers augmentent et celles où ils baissent
Immobilier : les villes où les loyers augmentent et celles où ils baissent

La crise du marché immobilier se fait plus que jamais ressentir en France. Alors que l'offre de logements en location ne cesse de reculer, la demande, quant à elle, continue de croître. Selon une récente étude de la plateforme de location Bien'ici, il y a une forte disparité au niveau des prix des loyers entre les régions du pays.

La tension locative surplombe le marché immobilier. Avec une offre restreinte et une demande qui ne cesse d'augmenter, il est logique d'assister à une hausse des prix du loyer. Selon cette étude, une augmentation de 1,13 % a affecté l'ensemble du territoire français en un an. Bayonne enregistre la hausse la plus significative sur un an, avec +22 % et un loyer médian de 560 euros. Elle est suivie de Bobigny, avec une augmentation de 21 % et un loyer médian de 695 euros, puis de Cagnes-sur-Mer et Montourge, qui affichent toutes les deux une hausse de 20 %.

Sans grande surprise, Paris remporte une nouvelle fois le palmarès de la ville la plus chère en matière de logements en France, avec une hausse du prix du loyer de 9 %, pour atteindre 38 euros le mètre carré. Du côté de Lyon et de Marseille, la hausse a été de 8 % sur un an. En revanche, du côté de Montpellier et de Lille, les loyers n'ont pas connu d'augmentation. À l'inverse, certaines villes ont assisté à une baisse importante, à l'exemple de Vaulx-en-Velin avec -41 %, suivie de Grasse avec -22 % et de Sevran avec -15 %. Saint-Étienne conserve son titre de la ville la moins chère en France avec un prix du loyer de 12 euros par mètre carré.

Pénurie de logements à la location et flambée des prix des loyers

D'autre part, le nombre de biens immobiliers ouverts à la location a fortement diminué, affichant une baisse de 34 % au cours des trois dernières années. C'est d'ailleurs cette pénurie de logement, appuyée par une demande croissante, qui est à l'origine de la hausse excessive des prix, notamment au niveau des grandes métropoles. « Ce blocage du marché n’est pas nouveau, cela fait maintenant trois ans que la tension locative est particulièrement élevée. Avec la hausse des taux de crédit, les prétendants à la primo-accession n’arrivent plus à financer leur projet, ils restent plus longtemps dans leur location », constate Régis Sébille, expert data chez Bien'ici.

Sur un an, l'offre de biens disponibles à la location a reculé de 4 %. Selon la plateforme de location, les logements de petites superficies dominent le marché, à l'instar des T1 et T2. Ces habitations, très recherchées par les étudiants et les travailleurs célibataires, représentent 58 % des logements proposés à la location actuellement en zone urbaine. Dans les grandes villes, il arrive d'enregistrer un total de 50 candidatures pour une même offre de location.

Ines

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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