Logements : les villes où les prix ont le plus chuté en 2024

L’année 2024 se termine sur un marché immobilier en recul dans les grandes villes françaises. Selon une étude du Conseil supérieur du notariat, les prix des logements anciens ont connu une baisse notable, tandis que le volume des transactions chute de manière drastique. Si cette tendance offre des opportunités aux acheteurs, elle reflète un marché en pleine mutation marqué par la baisse des taux d’intérêt et des disparités régionales.

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L'image montre une baisse graphique symbolisée par une flèche rouge descendante, des pièces empilées représentant une épargne ou un investissement, et un logement miniature.
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En 2024, le marché immobilier français a connu une baisse notable des prix, particulièrement dans les grandes villes, accompagnée d’une chute importante des transactions. Cette tendance, portée par des conditions économiques et des taux d’intérêt en baisse, redessine les opportunités pour les acheteurs tout en posant des défis pour les vendeurs.

Selon l’étude du Conseil supérieur du notariat, les prix des appartements et des maisons anciennes ont baissé de 3,9 % entre septembre 2023 et septembre 2024, avec des reculs particulièrement marqués dans des villes comme Nantes et Lyon, où les baisses dépassent les 8 %. En revanche, quelques exceptions subsistent, comme Nice, où les prix du mètre carré ont légèrement progressé de 0,1 %. En moyenne, la baisse devrait se poursuivre début 2025, avec une prévision de -1,2 % pour la France métropolitaine.

Un effondrement des transactions dans le secteur de l’immobilier

Outre la baisse des prix, le marché a également été marqué par une forte chute du volume des transactions. Entre septembre 2023 et septembre 2024, le nombre de ventes a reculé de 17 %, atteignant seulement 780 000 transactions, contre plus de 1,13 million en 2022. Les notaires prévoient que ce chiffre tombera à 750 000 transactions pour l’ensemble de 2024, reflétant un marché immobilier nettement ralenti.

Malgré cette contraction, la baisse progressive des taux immobiliers a permis aux ménages d’améliorer leur pouvoir d’achat. En 2024, le taux moyen sur 25 ans est passé de 4,25 % en janvier à 3,55 % en décembre, grâce à une politique monétaire plus souple de la Banque centrale européenne. Cette baisse des taux a permis aux acheteurs de gagner en surface, avec une moyenne nationale de 77 m² pour l’achat d’un logement ancien.

Des disparités régionales marquées

Cependant, ces gains restent très variables selon les régions. À titre d’exemple, avec une mensualité de 800 euros, un ménage peut acquérir 111 m² à Saint-Étienne, mais seulement 12 m² à Paris ou 29 m² à Lyon. Ces écarts soulignent les inégalités régionales persistantes et la pression du marché dans les grandes agglomérations.

L’évolution du marché en 2025 dépendra en grande partie de la stabilité des taux d’intérêt et des politiques gouvernementales pour soutenir l’accès à la propriété. Si la baisse des prix offre des opportunités pour les acheteurs, elle reflète également des incertitudes économiques qui pèsent sur le marché immobilier français.

Cette fin d’année illustre un marché immobilier à deux vitesses : des opportunités pour les ménages bénéficiant de la baisse des taux, mais un défi pour les vendeurs face à une demande plus prudente.

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