Réforme des retraites : quels droits pour ceux qui n’ont jamais ou peu travaillé ?

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Réforme des retraites : quels droits pour ceux qui n'ont jamais ou peu travaillé ?
Réforme des retraites : quels droits pour ceux qui n'ont jamais ou peu travaillé ? | Econostrum.info

L’entrée en vigueur de la réforme des retraites soulève un nombre incalculable de questions et d’inquiétudes, notamment en ce qui concerne les retraites des personnes qui n’ont pas ou peu travaillé. Des alternatives existent, en effet, pour ces personnes qui seront en mesure d’accumuler des droits à la retraite sans exercer de profession.

Pour avoir le droit à la retraite, il est nécessaire de valider des trimestres. Cela implique le paiement de cotisations sur les revenus, qu’ils soient issus d’une activité professionnelle ou pas. Les personnes n’ayant jamais exercé de profession peuvent aussi valider des trimestres et bénéficier d’aides diverses. Il existe trois méthodes pour accumuler des droits à la retraite sans avoir travaillé. La première consiste à se faire attribuer l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF).

Dans le détail, l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF) offre la possibilité de valider des trimestres de cotisation sans nécessiter une activité professionnelle. Pendant la période où l’on bénéficie de cette assurance, la Caisse d’allocations familiales (CAF) se charge de cotiser à la place du futur retraité, en se basant sur le SMIC ou une partie de celui-ci.

Par ailleurs, il est possible de s’inscrire au chômage pour valider jusqu’à six trimestres de retraite : même en l’absence d’activité professionnelle. Il est envisageable de s’inscrire à Pôle emploi en tant que demandeur d'emploi et ainsi valider jusqu’à six trimestres de retraite. Dans cette situation, il s’agit d’un chômage non indemnisé qui ne donne droit à aucun point pour la retraite complémentaire.

Comment cotiser volontairement pour la retraite

La dernière option consiste à demander à cotiser volontairement auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de votre lieu de résidence. Dans le cas où vous résidez à l’étranger, la demande doit être effectuée auprès de la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Le montant des cotisations dépend des revenus sur lesquels vous avez cotisé au cours des six derniers mois et de la catégorie à laquelle vous appartenez.

Les cotisations sont calculées sur un montant variant entre 10 284 € (représentant 25 % du plafond annuel de la sécurité sociale PASS 2023) et 43 992 € (soit 100 % du PASS). Les personnes ayant cotisé au moins un trimestre grâce au travail verront ce dernier pris en compte pour leur retraite, mais le montant de leur pension sera modeste et sujet à une décote, laquelle sera d’autant plus significative si le nombre de trimestres cotisés est réduit.

Cependant, il existe des aides financières permettant d’obtenir un complément de retraite pour améliorer les revenus mensuels.

 Comment bénéficier du minimum vieillesse

En outre, cette catégorie n’a pas droit à un minimum vieillesse, à savoir l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), qui ne dépend pas des cotisations. Pour être éligible à l’Aspa, il faut avoir au moins 65 ans, résider en France pendant au moins six mois par an et disposer de ressources mensuelles inférieures à 916,78 € pour une personne seule ou 1 423,31 € pour un couple en 2023. Le montant maximal de l’Aspa s’élève à 961,08 € par mois pour une personne seule, et à 1 492,08 € par mois pour un couple en 2023.

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