C'est maintenant une certitude : le mois de juillet de cette année détient le record de chaleur absolu dans l'histoire de notre planète. Les températures élevées ont prévalu à travers le monde, et cette réalité n'a pas échappé à l'observatoire européen Copernicus.
Le mois de juillet 2023 s'inscrit dans les annales en tant que le mois le plus chaud jamais enregistré à l'échelle mondiale. La Grèce en est un triste exemple, puisqu'elle a dû faire face aux ravages des incendies causés par les températures élevées, en particulier sur l'île de Rhodes. D’autres pays situés autour de la mer Méditerranée ont été également frappés par des incendies. C’est notamment le cas de l'Algérie et du Portugal. À l'échelle mondiale, le Canada a vu partir en fumée près de 10 millions d'hectares de forêt. D'autres feux ont également été signalés en Sibérie, à proximité de la région arctique.
L'observatoire Copernicus a également présenté les relevés des températures, et les records ont été largement dépassés. L'agence européenne a divulgué que la moyenne des températures à travers le globe a atteint 16,95 degrés au cours du mois de juillet, marquant une augmentation significative de 0,33 degré par rapport à un précédent mois de juillet qui détenait le record, en l'occurrence celui de l'année 2019. La multiplication de ces phénomènes sonne l'alarme sur l'urgence climatique.
Les Hauts-de-France épargnés par la canicule du mois de juillet
Cependant, ces manifestations climatiques extrêmes n'ont été que peu ou pas perceptibles dans la région des Hauts-de-France durant le mois de juillet. Mais malgré l'absence de fortes chaleurs dans la région des Hauts-de-France, le constat reste tout aussi alarmant à l'échelle nationale, puisque le pays affiche un excédent de 0,8 degré pour le même mois. Des perturbations inédites pour une saison estivale ont été enregistrées.
Le changement climatique entraîne une série de perturbations sur Terre, telles que la diminution des récoltes, l'augmentation des canicules et des incendies, ainsi que des inondations plus fréquentes et puissantes. Cependant, ses effets vont au-delà de ces manifestations évidentes. Les scientifiques prévoient des hivers très rudes et des étés de plus en plus chauds, ponctués par des phénomènes météorologiques aussi violents qu'inhabituels.