Compte bancaire : que risque-t-on réellement si on partage son RIB ?

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Compte bancaire : que risque-t-on réellement si on partage son RIB ?
Compte bancaire : que risque-t-on réellement si on partage son RIB ? | Econostrum.info

À l’ère numérique où les transactions instantanées dominent, la sécurité des données financières est devenue un sujet central. L’une des préoccupations majeures est le partage du relevé d’identité bancaire (RIB), un élément essentiel pour effectuer des virements. Bien que ce geste semble anodin, il est crucial de comprendre les risques potentiels qui lui sont associés et les mesures de prévention à adopter.

Partager son relevé d’identité bancaire (RIB) pour recevoir un virement est généralement sans danger. Toutefois, il faut s’assurer d’avoir protégé sa boîte mail en utilisant un mot de passe solide et en activant un deuxième facteur d’authentification. Ces précautions sont essentielles pour garantir que ses informations personnelles restent confidentielles, même lorsqu’elles sont transmises par voie électronique.

Les risques associés au partage du RIB

Pour davantage de sécurité et de prévention, il est essentiel de considérer les risques de vol de son RIB. Ce dernier pourrait être utilisé par une personne malveillante pour initier des ordres de prélèvement sur un compte bancaire. Fort heureusement, des mesures existent pour empêcher ces opérations frauduleuses.

Pour qu’une entité soit autorisée à initier des prélèvements sous le régime SEPA (Single Euro Payments Area), elle doit obtenir un identifiant créancier SEPA (ICS). Cet identifiant est délivré par la Banque de France, mais uniquement sur demande d’une institution bancaire. Avant d’émettre cette demande, la banque est tenue de vérifier que le demandeur (le créancier) mène réellement une activité économique qui nécessite la réalisation de tels prélèvements. Malgré la rigueur des procédures en amont de l’octroi de l’ICS, il se peut que des lacunes subsistent au niveau de certaines banques. Il est donc important de rester vigilant.

Par ailleurs, le cadre SEPA offre une protection aux utilisateurs en cas de fraude. Si un prélèvement non autorisé survient, le titulaire du compte dispose de 13 mois pour contester le débit et obtenir un remboursement. Même en cas de prélèvement autorisé, il peut contester pendant 8 semaines après le débit, obligeant la banque à rembourser dans les 10 jours ouvrables.

Les alternatives de paiement sécurisées

Le meilleur moyen de se protéger des arnaques reste la prudence et la prévention. Les utilisateurs peuvent recourir à certaines alternatives plus sûres, comme le service Paylib. Développé par le secteur bancaire français, ce dispositif propose des virements instantanés en utilisant simplement le numéro du bénéficiaire. Ce dernier doit être inscrit sur le service. Il existe également d’autres services de paiement tout aussi sécurisés qui ne nécessitent pas le partage du RIB. Par ailleurs, l’envoi de chèques est déconseillé, car ce type de transaction comporte des risques d’usurpation ou de vol.

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