Entre nouvelles taxes et inflation persistante, les vacances des Belges en 2025 pourraient coûter bien plus cher. Une taxe de résilience climatique et la hausse de la taxe touristique risquent d’alourdir les factures des vacanciers.
En parallèle, l’augmentation des prix de l’énergie et des services pourrait encore accentuer la pression sur le budget des ménages. Les voyageurs devront anticiper ces hausses s’ils veulent préserver leur pouvoir d’achat sans renoncer à leurs projets de séjour.
Une nouvelle taxe climatique qui pourrait impacter les vacanciers
La taxe de résilience climatique, en cours de discussion, vise à financer des infrastructures capables de résister aux changements climatiques. Ce prélèvement pourrait s’appliquer sur les billets d’avion, les séjours hôteliers ou les transports. L’objectif est de moderniser les réseaux électriques, de renforcer les protections contre les intempéries et d’adapter les infrastructures aux conditions météorologiques extrêmes.
Pour les vacanciers belges, cela pourrait signifier une hausse des prix des billets d’avion et des séjours, notamment dans les destinations les plus exposées aux risques climatiques. Les hôtels et les centres de vacances, qui s’adapteront à des normes plus strictes, pourraient également répercuter ces coûts sur leurs tarifs.
Les acteurs du tourisme devront ainsi investir dans des infrastructures plus écologiques et résistantes aux nouvelles contraintes climatiques, un effort qui nécessitera des financements supplémentaires. Ces ajustements pourraient impacter le coût des nuitées et des services proposés aux voyageurs. Certains pays touristiques, particulièrement touchés par les catastrophes naturelles, envisagent même des taxes spécifiques pour limiter l’afflux de visiteurs dans les zones à risque.
Si la mise en place de cette taxe se confirme, elle s’ajoutera aux nombreux frais déjà supportés par les voyageurs, rendant les vacances plus onéreuses, en Belgique comme à l’étranger. À long terme, ces changements pourraient influencer les choix de destination, favorisant les régions où la pression fiscale est moindre.
Inflation et hausse de la taxe touristique : un budget vacances sous pression
Outre la taxe climatique, plusieurs grandes villes envisagent d’augmenter la taxe touristique en 2025. Cette taxe, appliquée aux nuitées dans les hôtels et hébergements, permet de financer les services municipaux et les infrastructures touristiques. Une hausse significative pourrait donc alourdir la facture des vacanciers, notamment dans les grandes destinations européennes.
Par ailleurs, l’inflation continue d’affecter les prix de l’énergie, des transports et de la restauration. Le coût des billets d’avion, des pénalités, des carburants et même des repas au restaurant a déjà fortement augmenté ces dernières années, et la tendance ne semble pas s’inverser. Cette conjonction de hausses risque de réduire le budget loisirs des familles, obligeant certaines à raccourcir leur séjour ou à revoir leurs destinations.
Les professionnels du tourisme tentent de rassurer les voyageurs en proposant des offres promotionnelles ou des formules tout compris pour atténuer l’impact des hausses. Toutefois, ces ajustements restent limités face à la montée des coûts structurels. Certains établissements hôteliers pourraient même réduire leurs services ou augmenter leurs prix pour compenser la hausse des charges.
Les compagnies aériennes, déjà confrontées à une augmentation des taxes sur le kérosène, répercuteront probablement ces coûts sur le prix des billets. De nombreuses destinations prises par les Belges, comme l’Espagne, l’Italie ou la France, envisagent des mesures fiscales supplémentaires pour limiter l’impact du tourisme de masse, ce qui pourrait encore augmenter les dépenses des voyageurs.