Immobilier : pourquoi le nombre de ventes stagne toujours en Belgique ?

Le secteur immobilier traverse une période de stagnation en ce moment. Le nombre de ventes ne connaît pas d’importantes fluctuations.

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À partir du 1ᵉʳ janvier prochain, les droits d’enregistrement pour l’achat d’un logement propre et unique au niveau de la Région wallonne passeront de 12,5 % à 3 %. La Wallonie sera donc alignée sur la Flandre.

Il serait néanmoins important de souligner que le secteur immobilier traverse actuellement une période pour le moins difficile. Entre les prix, le PEB et l’obtention de crédits, voir la pente immobilière repartir à la hausse reste tout de même assez difficile, même avec la baisse des droits d’enregistrement.

Les raisons derrière la stagnation des prix des biens immobiliers

Le secteur immobilier traverse en ce moment une période de stagnation au niveau des prix. Les notaires constatent ainsi une diminution importante du nombre d’actes. Mais dès janvier 2025, la Wallonie devra diminuer les droits d’enregistrement à 3 % pour les primo-acquéreurs au lieu de 12,5 % pour s’aligner sur la Flandre. Les propriétaires d’un bien immobilier, qui s’engagent à vendre dans les trois ans, auront également droit à cette réduction.

Il y aurait donc clairement un facteur d’attente chez les primo-acquéreurs, puisque les fonds exigés pour obtenir un crédit seront bien moindres. Les compromis qui se signent aujourd’hui bénéficieront de cette mesure, puisqu’il faut généralement quatre mois avant la signature de l’acte.

Malgré cela, une stagnation du marché immobilier est toujours en cours actuellement. Cela peut s’expliquer par les prix élevés des biens à cause de la demande toujours forte et du manque de nouvelles constructions dans certaines villes. En dehors de cette prochaine réduction des droits d’enregistrement, il manque d’aides de la part des communes ou des régions, et même de solutions originales de la part des banques.

En effet, il est beaucoup plus difficile d’obtenir un crédit aujourd’hui qu’il y a dix ans. Les banques exigent de plus en plus de garanties, de cautions ou d’hypothèques de la part des proches, et cela fait parfois hésiter certains à poursuivre une acquisition.

Prendre en compte le facteur PEB

Pour tous les vendeurs, il est très difficile de vendre un bien immobilier si le PEB de ce dernier est mauvais. Or, cela coûte très cher de faire les travaux nécessaires à une amélioration du PEB. Les banques demandent maintenant à voir le PEB, sachant que les exigences ne vont faire qu’augmenter.

Actuellement, en Flandre, le vendeur est obligé dans les cinq ans d’atteindre un PEB D, avec d’autres ambitions dans les années à venir pour que son bien soit estimé à un juste prix. Dans le cas de Bruxelles, un incitant fiscal a été instauré. Ainsi, si le propriétaire s’engage à gagner deux places de PEB, il pourra obtenir une réduction complémentaire des droits d’enregistrement, ce qui a un fort impact sur le budget. En Wallonie, il n’existe jusqu’à présent aucun incitant fiscal. Quelques différences sont toutefois observées par rapport aux normes de PEB entre la Wallonie et Bruxelles, cette dernière étant plus exigeante.

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