Près de 40 % des vols annulés à Brussels Airport et une suspension totale des départs à Charleroi après 12 h marquent une journée de chaos aérien. La grève nationale en Belgique perturbe également les transports en commun, impactant des milliers de voyageurs.
Les services ferroviaires et routiers enregistrent d’importantes perturbations, compliquant davantage la mobilité. Cette situation met en lumière la dépendance des infrastructures au personnel clé, dont l’absence paralyse les opérations.
Une grève qui paralyse les aéroports belges
La grève nationale en cours en Belgique a des conséquences majeures sur les aéroports. Brussels Airport a annoncé l’annulation de près de 40 % des vols prévus, ce qui représente environ 13 000 passagers affectés. Les autres vols se déroulent avec des retards mineurs, tandis que les compagnies aériennes ont directement contacté les voyageurs concernés. À Charleroi, la situation est encore plus critique : tous les vols au départ ont été annulés à partir de 12h, en raison d’une pénurie d’agents de sécurité. Le dernier vol autorisé à partir était prévu à 11h30, selon la porte-parole de l’aéroport. Ce mouvement de grève, qui mobilise de nombreux secteurs, reflète un mécontentement généralisé face aux politiques sociales et économiques actuelles. Les voyageurs, eux, sont invités à se renseigner en permanence sur leurs vols et à anticiper les changements.
Les perturbations sont principalement dues à la participation massive des agents de sécurité et des manutentionnaires de bagages aux actions syndicales. En conséquence, des files importantes ont perturbé l’embarquement des passagers dès le matin, avec de nombreux vols retardés. Les passagers sont invités à vérifier l’état de leur vol et à arriver bien à l’avance, afin d’éviter tout désagrément supplémentaire. La mobilisation syndicale, particulièrement forte, illustre l’ampleur du mécontentement dans le pays, touchant aussi bien les infrastructures publiques que les services privés.
Impacts sur les voyageurs et les infrastructures
Pour les voyageurs, l’annulation des vols est un véritable casse-tête. Environ 35 000 passagers sur les 50 000 attendus un lundi classique ont pu maintenir leurs plans de voyage à Brussels Airport, grâce aux vols non annulés. À Charleroi, les passagers concernés par les annulations ont été invités à contacter directement leur compagnie aérienne pour organiser un remboursement ou une reprogrammation. BSCA (Brussels South Charleroi Airport) a également présenté ses excuses pour ces perturbations. Face à cette situation, certains voyageurs ont été contraints de reprogrammer leur itinéraire à la dernière minute, ce qui a provoqué une surcharge des services de transport alternatifs.
Les impacts s’étendent au-delà des aéroports : les perturbations du transport en commun compliquent davantage la mobilité. Les trains desservant Zaventem enregistrent d’importants retards, ajoutant à la frustration des passagers. Malgré ces défis, l’aéroport de Brussels Airport a précisé qu’il était encore trop tôt pour estimer les pertes financières liées à cette journée de grève. La congestion des infrastructures routières, couplée à l’absence de solutions rapides pour les usagers, met en lumière les fragilités du réseau belge face à des mouvements sociaux de cette ampleur.