Aurore Bergé: une nouvelle ministre pour réformer le RSA

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Aurore Bergé: une nouvelle ministre pour réformer le RSA
Aurore Bergé: une nouvelle ministre pour réformer le RSA | Econostrum.info

Après avoir réussi le coup de force de la réforme des retraites, Emmanuel Macron veut aller plus loin pour faire des économies. Au programme, plusieurs autres réformes qui toucheront les acquis sociaux, y compris les dossiers d’aides sociales qui s’annoncent brulants. Pour y arriver, le président français a nommé une nouvelle ministre qui devra mener à bien ces réformes. Il s’agit d’Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale qui se voit attribuer le poste de ministre des Solidarités et des familles.

Fraichement désignée (le 20 juillet) à ce poste à la place de Jean-Christophe Combe, la nouvelle ministre aura du pain sur la planche. Âgée de 36 ans et très proche d’Emmanuel Macron, Aurore Bergé, la femme politique de droite, a pour principale mission les reformes sociales déjà remises en cause par l’opposition.

Aurore Bergé pour réformer le RSA

En effet, cette ministre a hérité du chantier de la réforme du revenu de solidarité active (RSA) et la mise en place de la solidarité à la source. Deux dossiers hautement sensibles dans un contexte de crise politique en France et de crise économique également.

Aurore Bergé, qui décroche enfin un poste tant souhaité au gouvernement, fera donc face à de lourdes responsabilités. Elle prend en charge la réforme du RSA, un chantier délicat qui vise à instaurer l’obligation pour les allocataires de ce revenu de solidarité de s’engager dans une activité. Une mesure qui promet de faire débat. Elle est controversée par l’opposition, ainsi que par les syndicalistes. La ministre devra donc faire face à une grande fronde.

Mise en place de la solidarité à la source

Les détracteurs de la mesure y voient un dévoiement du principe de cette allocation et une stigmatisation des 4 millions de personnes bénéficiaires du RSA, avec les conjoints et les enfants à charge, soit 6 % de la population française. De leur côté, les défenseurs de cette réforme estiment qu’elle aura pour principale mission d’accompagner les demandeurs d'emplois et de dépasser « l’assistanat ».

La ministre se chargera également de la mise en place de la solidarité à la source. Il s’agit d’un dispositif qui ambitionne de toucher le RSA, la prime d’activité, le chèque énergie, les aides personnelles au logement (APL), ainsi que « l’accès aux services publics », selon les déclarations du précédent ministre des Solidarités. Cependant, cette réforme ne fait pas l’unanimité. Pour ses opposants, le gouvernement ne veut pas répondre aux demandes pressantes des couches sociales les plus vulnérables et ne fait que faire voter des textes qui ne changeront pas grands choses à ces populations.

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