Réforme des retraites, hausses des salaires… ce que l’on sait de la grève prévue le 1ᵉʳ octobre

À peine arrivé au pouvoir, le nouveau gouvernement de Barnier est déjà sous pression. En effet, de nombreux syndicats appellent à la grève le 1ᵉʳ octobre prochain. Les revendications de ces derniers sont nombreuses, et la hausse des salaires et l'abrogation de la réforme des retraites en font partie.

Les noms des 39 ministres qui forment le nouveau gouvernement ont été révélés quelques jours après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Aussitôt élu, le nouveau gouvernement est déjà interpellé par les syndicats qui réclament plusieurs changements. En effet, la CGT, Solidaires et FSU, rejointes par des organisations de jeunesse, ont appelé à la grève le 1ᵉʳ octobre prochain.

L'abrogation de la dernière réforme des retraites et la hausse des salaires des travailleurs font précisément partie des réclamations des syndicats cités précédemment. « C’est le match retour contre la réforme des retraites. Nous pouvons obtenir son abrogation, c’est ce que montre la déclaration de Michel Barnier. Le rapport de force est de notre côté. Il faut pousser notre avantage », a déclaré Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT.

Plusieurs organisations de jeunesse, dont l’Union étudiante, l’Unef, la Fidl et l’Union Syndicale Lycéenne, seront également concernées par cet appel à la grève du 1ᵉʳ octobre. « Nous appelons la jeunesse à s’opposer à la politique de ce gouvernement », peut-on notamment lire dans un communiqué commun publié récemment. Ces collectifs réclament notamment « un revenu étudiant pour mettre fin à la précarité étudiante », ainsi que la « démission » d’Emmanuel Macron et de Michel Barnier.

Pour la grève du 1ᵉʳ octobre, la CGT recense 178 lieux de rassemblements

Au total, cette première mobilisation de la rentrée devrait être plus faible que les précédentes. En effet, la CGT indiquait vendredi que 178 lieux de rassemblements ont été recensés. Par rapport aux mobilisations de mai et de juin, celle d'octobre devrait donc être moins importante. Pour rappel, en mai dernier, la CGT recensait 200 lieux de rassemblement et environ 250 lors de la mobilisation du mois de juin, rapporte Sud Ouest.

Du côté de la CFDT, qui est la première organisation syndicale en France, Yvan Ricordeau a fait savoir que son syndicat ne prendrait pas part à la mobilisation prévue pour le 1ᵉʳ octobre prochain. « Ce n’est pas dans l’habitude de la CFDT de dire « parce qu’il y a une rentrée, il y a une mobilisation », a déclaré le numéro 2 de la CFDT.