Le secteur de l’agriculture est en crise. Depuis le début de l’année, les agriculteurs manifestent leur mécontentement vis-à-vis du gouvernement en multipliant les actions de protestations. Pour calmer les tensions, Gabriel Attal a annoncé une série de mesures. Parmi celles-ci, le Premier ministre a évoqué le cas des travailleurs saisonniers étrangers.
Lors d’une récente prise de parole, le Premier ministre a, en effet, annoncé que l’agriculture sera désormais reconnue comme un secteur « en tension ». « L’arrêté qui reconnaît le secteur de la production agricole comme un secteur en tension sera publié pendant le Salon de l’Agriculture », a-t-il assuré.
Grâce à cette mesure, la « quasi-totalité des emplois saisonniers agricoles » devrait bénéficier d’une exonération de cotisations patronales. En plus de ces dernières, inclure le secteur agricole parmi les métiers en tension lui permettrait de bénéficier d’une facilité d'embauche, particulièrement en ce qui concerne les ouvriers étrangers.
Pour cela, cette mesure, annoncée par Gabriel Attal, devrait « faciliter grandement l’attribution de visas » pour les travailleurs saisonniers étrangers. Alors que ce sont les employeurs qui effectuent les démarches de demande de visa pour leurs employés actuellement, les choses devraient changer.
En effet, ce sera désormais aux travailleurs eux-mêmes de demander un visa. Néanmoins, certains critères doivent être remplis pour l’obtenir, et travailler dans un secteur en tension en fait partie. Pour l’heure, les travailleurs étrangers désirant exercer un métier en tension doivent répondre à d’autres conditions, telles qu’être résidant en France depuis trois ans et ne pas être connu des services de police.
Le Premier ministre annonce le renforcement du dispositif Egalim pour soulager le secteur de l’agriculture.
Une autre mesure annoncée par Gabriel Attal est le renforcement du dispositif Egalim. Il faut dire qu’en demandant une meilleure rémunération, les agriculteurs ont remis sur la table le sujet des centrales d’achat à l’étranger. En effet, plusieurs groupes sont accusés d’y avoir recours pour baisser les prix tout en contournant la loi. Selon TF1, trois groupes français ont recours aux centrales d’achats. Il s’agit de Carrefour (avec Eureca en Espagne), Système U (avec Everest aux Pays-Bas) et Leclerc (avec Eurelec en Belgique).
En effet, ces groupes français s’allient avec leurs homologues européens pour regrouper leurs achats qu’ils effectuent chez des grossistes sur lesquels la loi Egalim ne s’applique pas. Une méthode pour détourner la législation française qui ne passe pas, particulièrement auprès des agriculteurs.
De leur côté, ces derniers ne sont que peu convaincus par les mesures promises par le gouvernement. La visite du Président de la République au Salon de l’agriculture, dont l’ouverture est prévue ce samedi, est ainsi très attendue par tous.
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Bonjour, je ne comprends pas cette démarche. En effet durant le COVID, le gouvernement a permis aux chômeurs de conserver indemnités chômage et de cumuler les salaires agricoles. J’ai tenté de postuler mais il n’y avait plus de postes disponibles. Pourquoi faire venir de la main d’oeuvre étrangère ? Au moins l’argent provenant des revenus agricoles serait dépensé en France ? Ceci n’est ni un message raciste ou front nationaliste. C’est une pure déduction logique.