Troisième trimestre de 2023 : le chômage en hausse en France !

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 27 octobre 2023 à 12h00
Les prévisions alarmantes de l'OFCE : le chômage va remonter en France à fin 2023 et en 2024
Les prévisions alarmantes de l'OFCE : le chômage va remonter en France à fin 2023 et en 2024 - © www.econostrum.info

Selon le dernier recensement publié, mercredi 25 octobre, par le ministre du Travail, la France, hors Mayotte, a enregistré, au troisième trimestre de 2023, une hausse de 0,6% du nombre de chômeurs de catégorie A. Autrement dit, pas moins de 17 400 de nouvelles personnes se sont inscrites à Pôle Emploi.

Le nombre d'inscriptions à Pôle emploi en hausse

Outre la hausse des chômeurs de catégorie A, sans activité, le nombre global des nouveaux inscrits à Pôle emploi a connu une progression de 0,2%. Par rapport au trimestre précédent, le nombre de chômeurs a augmenté de 8 800 personnes. Malgré cette hausse, le taux de chômage reste, toutefois, en baisse par rapport à l'année 2022.

Au second trimestre de 2023, le nombre de personnes sans emploi avait diminué de 0,2%. Un recul qui s'est poursuivi jusqu'au 3ᵉ trimestre, avec 120 000 personnes en moins, soit une baisse de 3,8% par rapport à 2022. D'autre part, sur une durée d'un an, le nombre de chômeurs diffère selon les tranches d'âge. Les moins de 25 ans ont enregistré une hausse de 3,1% sur un an, alors que les 25 - 49 ans ont connu un recul de 4%. Il en est de même pour les plus de 50 ans, dont le nombre a connu une baisse de 6,4%.

Par ailleurs, une hausse estimée à 3,1% des chômeurs de catégorie B, représentant 24 900 personnes exerçant une activité réduite (78 heures par mois), est constatée. Concernant le taux de licenciement, il est en baisse, selon le ministère. En revanche, une augmentation de « ruptures conventionnelles », des « fins de mission d’intérim », ainsi que des « retours d’inactivité » est enregistrée. Le ministère du Travail annonce, d'autre part, que « les sorties de Pôle emploi diminuent fortement », avec un taux de 4,4% et s'accompagnent d'une « forte diminution des défauts d’actualisation et des arrêts de recherche ».

Le taux de chômage diffère d'un département à l'autre

Enfinil y a lieu de noter la disparité significative dans les taux de chômage entre les différents départements. Par exemple, en Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de chômeurs de catégorie A a connu une hausse de 1,6%. En Nouvelle-Aquitaine, ce taux est de 1,4% et de 1,1% dans le grand est. En outre-mer, en dehors de Mayotte, une baisse de 0,9% est recensée. En Île-de-France, les chiffres demeurent stables.

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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