Les voitures-radars sont de plus en plus nombreuses sur les routes françaises. Elles étaient 223 à circuler sur les routes de France au niveau de huit régions. Ces voitures sont confiées à des sociétés privées et leur mission consiste à flasher les excès de vitesse. Leur nombre devrait bientôt atteindre les 450, selon Auto Plus.
Les automobilistes n’ont qu’à bien se tenir, en plus des radars fixes, le nombre de voitures-radars augmente doucement, mais sûrement dans l’Hexagone. Traquant le moindre excès de vitesse, ces véhicules sont actuellement en service dans huit régions : le Pays-de-la-Loire, la Normandie, le Centre-Val-de-Loire, le Grand-Est, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche-Comté et les Hauts-de-France. Quant aux autres régions de France, ce sont les véhicules des forces de sécurité qui sont à l’œuvre, grâce à des radars embarqués. Ces derniers sont au nombre de 162.
Cependant, dans les régions d’Île-de-France, d’Auvergne Rhône-Alpes, de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Occitanie, on observe progressivement une transition vers l’utilisation de véhicules privés pour les remplacer. À ce jour, la Sécurité routière n’a pas encore précisé de calendrier pour cette transition. Avec le déploiement planifié de ces voitures banalisées, équipées de dispositifs de contrôle dans les deux sens, nombreux sont les automobilistes tentés de chercher à les identifier sur la route. Des articles de presse proposent souvent des conseils pour les repérer, et un site web a même divulgué les modèles de véhicules associés à leur plaque d’immatriculation par département. Il faut noter toutefois que ces véhicules peuvent être déplacés fréquemment d’un département à un autre, ce qui complique leur repérage.
Le voitures-radars représentent 9% du nombre de radars en service
La Sécurité routière insiste sur les conséquences légales liées à la diffusion des plaques d’immatriculation de ces véhicules ou à l’incitation à harceler les conducteurs. Des actions considérées comme des infractions et pouvant entraîner des poursuites judiciaires, en raison de la divulgation de données personnelles. Cependant, il est essentiel de garder à l’esprit qu’il ne faut pas exagérément s’inquiéter quant à la possibilité d’être flashé par ces voitures.
En 2022, les voitures-radar, qu’elles soient privées ou publiques (totalisant 385 unités, bien qu’elles ne soient pas toutes en circulation simultanément, soit le même nombre qu’en 2017), ne représentaient qu’un peu moins de 9 % du total des 4 422 radars en service en France, incluant les radars fixes, les tourelles, ceux destinés aux feux rouges et autres. Ces véhicules étaient responsables de seulement 5,9 % des procès-verbaux pour excès de vitesse. Cette proportion relativement modeste démontre que leur présence sur les routes est limitée par rapport à l’ensemble des dispositifs de contrôle de la vitesse, offrant ainsi un certain réconfort aux conducteurs soucieux de respecter les limitations de vitesse.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.
