Les prix du tabac en France connaissent une nouvelle hausse, prévue pour le 1ᵉʳ février 2025. Ces augmentations s’inscrivent dans une stratégie visant à réduire le tabagisme, tout en soulevant des interrogations sur leurs répercussions économiques et sociales.
Le 1ᵉʳ février 2025, les tarifs de nombreux produits du tabac seront encore révisés à la hausse, comme annoncé dans un arrêté publié au Journal officiel. Cette augmentation touche plusieurs marques populaires, avec des hausses allant de quelques centimes à plusieurs dizaines d’euros selon les produits. Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de fiscalité renforcée, visant à réduire la consommation de tabac, tout en augmentant les recettes de l’État.
Une répartition complexe du prix
Parmi les hausses prévues au 1ᵉʳ février 2025, certaines marques emblématiques de tabac verront leurs tarifs augmenter de manière significative. Les paquets de Dunhill rouge (20 unités) passeront de 13,20 euros à 13,50 euros, enregistrant une hausse de 30 centimes. Le tabac à rouler Fleur du Pays 1937, en format 30g, augmentera légèrement, de 17,30 euros à 17,40 euros, soit 10 centimes de plus.
De leur côté, les Bastos Rouge (20 unités) connaîtront une augmentation de 20 centimes, passant de 11,00 euros à 11,20 euros. Enfin, les Gauloises Blondes Bleu, également en 20 unités, verront leur prix grimper de 12,30 euros à 12,50 euros, avec une hausse identique de 20 centimes. Ces évolutions témoignent de l’impact des nouvelles politiques tarifaires sur une large gamme de produits.
Sur un paquet de cigarettes vendu à environ 11 euros, plus de la moitié du prix est constituée par les taxes. La taxe d’accise représente ainsi 55 % du coût total, tandis que la TVA ajoute encore près de 17 %. Ces taxes cumulées sont destinées à dissuader l’achat, mais elles constituent également une source de financement pour les systèmes de santé, directement impactés par les conséquences du tabagisme.
Si les augmentations de janvier et février sont déjà actées, d’autres pourraient suivre au cours de l’année, selon l’évolution de la fiscalité. Le gouvernement pourrait en effet décider de nouvelles hausses pour atteindre des objectifs déjà évoqués par le passé, comme un prix moyen de 13 euros par paquet d’ici 2027. Une telle perspective renforcerait encore le poids financier pour les fumeurs, dans un contexte où 12 millions de Français consomment encore du tabac quotidiennement.
Un impact économique et social important pour le tabac
Le tabagisme demeure une problématique majeure en France, avec 75 000 décès par an attribués au tabac. Cette réalité justifie les efforts de santé publique pour réduire le nombre de fumeurs. Toutefois, la hausse des prix suscite également des critiques, certains y voyant une mesure affectant davantage les ménages modestes, sans garantir un recul massif du tabagisme. Par ailleurs, le risque de développement du marché noir reste une préoccupation.
L’augmentation des prix du tabac reflète une volonté de dissuasion soutenue par des arguments de santé publique. Pourtant, son efficacité à long terme reste débattue, notamment face à la résistance des consommateurs et aux alternatives disponibles, comme le marché parallèle ou les produits de substitution. Ces hausses successives illustrent ainsi les tensions entre objectifs sanitaires et conséquences économiques, plaçant le débat au cœur des politiques publiques.
L’État veut ignorer qu’un noyau dur addict de 5 à 10% de gens n’abandonnera jamais le tabac. Ce sont les gens (je devrais dire les enfants) qui ont commencé de fumer à l’âge de 12/13 ans. Or c’est l’État lui-même, par sa politique d’intoxication massive dans les années 1950-2000, qui a créé ce noyau irrécupérable. Souvenez-vous le SEITA, les gauloises allouées « généreusement » aux conscrits pour faire oublier leur statut de bidasse, et le refus par les buralistes d’appliquer les lois relatives à l’interdiction de fumer faite aux jeunes. Aujourd’hui, ces gens-là échappent à toute mesure médicalisée qui prétend les remettre en forme. Pourtant, certain(e)s ont tout essayé, y compris les séances d’hypnose à 100 euros les 10 minutes. Rien n’y fera, seul la BPCO ou le cancer les sortiront de cette impasse. Sans compter que ces dépenses « incontournables » (dont 80 % de taxes) multiplient leurs impôts par 3 ou 4. Mari d’une fumeuse au long cours (60 ans de fumerie), j’ai essayé d’expliquer aux associations anti-tabac et j’ai toujours été censuré. On m’a juste conseillé de divorcer.