À partir de la rentrée 2025, les élèves du Cycle d’orientation à Genève ne pourront plus utiliser leur smartphone, ni pendant les cours, ni lors des pauses, comme l’a annoncé le Département de l’Instruction publique (DIP).
Cette décision vise à limiter les effets néfastes de la surexposition aux écrans, tels que le décrochage scolaire et le cyberharcèlement. Jusqu’à maintenant, l’usage des téléphones était déjà interdit à l’école primaire, mais au Cycle d’orientation, les règles variaient selon les établissements, particulièrement lors des pauses de midi. Le DIP a donc décidé de renforcer et d’harmoniser les règles pour garantir une égalité de traitement, indique la Radio Télévision Suisse (RTS).
Cette interdiction couvre l’ensemble du temps passé à l’école, y compris les pauses, et ne permettra plus l’utilisation d’outils numériques personnels, sauf dans des circonstances pédagogiques spécifiques. L’objectif principal est d’améliorer l’apprentissage, préserver la santé mentale des élèves et encourager les échanges sociaux en dehors du cadre numérique.
Des sanctions progressives pour renforcer la discipline
Le DIP a également mis en place un régime de sanctions progressif en cas d’infraction à cette nouvelle règle. En cas de première infraction, le smartphone sera confisqué, puis les sanctions deviendront plus sévères. Si l’élève récidive, il devra effectuer un travail de réflexion accompagné d’une retenue.
En cas de nouvelles infractions, une convocation des parents pourra être prévue, et en dernier recours, l’élève pourrait être exclu pour une demi-journée. Ce système vise à responsabiliser les jeunes face à l’usage des technologies et à garantir que tous les élèves soient traités de manière équitable.
Une tendance suivie par d’autres cantons suisses
Genève ne fait pas figure de précurseur en Suisse romande. Des mesures similaires ont déjà été mises en place dans d’autres cantons, comme le Valais, Vaud et le Jura. En Valais, l’interdiction des smartphones concerne désormais l’ensemble des établissements scolaires, y compris durant les pauses.
Vaud a adopté une réglementation similaire dès 2019, interdisant l’usage des dispositifs numériques à l’école. Le Jura, pour sa part, confisque les téléphones des élèves en cas de non-respect des règles.








