Chaque été, la Terre traverse une traînée de poussières laissée par la comète Swift-Tuttle. Ces particules, en pénétrant l’atmosphère, produisent les célèbres Perséides. En 2025, l’événement s’annonce d’autant plus spectaculaire que notre planète croisera un ancien sillage de poussières, augmentant potentiellement le nombre de météores visibles, comme le rapporte Watson.
Cette pluie de météores, bien connue des amateurs d’astronomie, représente une opportunité rare d’observer à l’œil nu un phénomène astronomique sans recours à des instruments spécifiques. Malgré les conditions de visibilité parfois imparfaites, l’attrait du ciel nocturne reste intact.
Une activité météorique concentrée sur une période clé
Les Perséides s’étendront du 17 juillet au 24 août 2025, avec un maximum d’activité attendu dans la nuit du 12 au 13 août. Cette période correspond à celle où la Terre traverse le sillage de poussières laissé par la comète Swift-Tuttle. L’Organisation internationale des météores estime à environ 100 le nombre de météores par heure au moment du pic.
Fait notable cette année, un ancien courant de poussières interagira également avec notre atmosphère, ce qui pourrait accentuer la fréquence des étoiles filantes observées. Cette superposition d’activités devrait rendre le spectacle particulièrement riche durant la nuit du 12 août.
Une visibilité affectée par la pleine lune
L’observation optimale des Perséides pourrait être contrariée par la lumière lunaire. En effet, la nuit du pic survient seulement trois jours après la pleine lune d’août, ce qui rendra difficile la perception des météores les moins lumineux.
Le média helvétique précise que pour maximiser les chances de voir les étoiles filantes, il est conseillé de se positionner à l’abri de la lumière, par exemple derrière un bâtiment, un arbre ou une montagne.
Les heures précédant l’aube sont les plus propices à une bonne visibilité. La lumière de la lune y est moins intense et le ciel plus sombre, favorisant l’observation des météores. Il est également possible de prolonger les observations dans les nuits suivantes, lorsque la pluie est toujours active mais que l’éclat lunaire diminue progressivement.
Des conditions optimales en altitude et loin des villes
Pour bénéficier d’un ciel dégagé et sombre, il est recommandé de s’éloigner des zones urbaines, dont la pollution lumineuse réduit la qualité d’observation. Watson rappelle que les meilleures conditions sont réunies en altitude, là où l’air est plus sec, le trajet à travers l’atmosphère plus court et la lumière artificielle plus rare.
Regarder vers le nord-est, en direction de la constellation de Persée, augmente les chances de bien repérer les météores, car c’est de cette zone du ciel qu’ils semblent provenir. Ces conseils pratiques, basés sur l’expérience des précédentes éditions, permettent de mieux se préparer à ce rendez-vous nocturne.








