Les caisses automatiques, présentes dans presque tous les supermarchés Coop, permettent depuis plus de dix ans aux clients de scanner et de payer leurs achats en toute autonomie. Un système apprécié pour sa rapidité, surtout lors des petites courses. Mais depuis peu, Coop a décidé de ne plus accepter les achats en gros aux caisses automatiques.
Cette règle a été mise en place après une phase pilote réussie, d’abord dans certains magasins en Suisse alémanique et romande, et va désormais être étendue à tous les magasins de la marque.
Les clients ayant un caddie trop rempli devront désormais se rendre aux caisses traditionnelles, où le passage des articles sera effectué par un employé. Coop justifie ce changement par la volonté de rendre l’expérience d’achat plus fluide, notamment pour les clients avec de petits paniers, qui pourront ainsi avancer plus rapidement.
Une question de confort et d’efficacité
Derrière cette nouvelle règle, Coop met en avant un objectif clair : améliorer le confort d’achat des clients. Le processus de scannage d’un caddie complet est un peu plus long et peut ralentir les autres clients, surtout en période de forte affluence.
Anna Berger, porte-parole de Coop, explique que l’objectif est d’optimiser le système de self-check-out, qui est principalement destiné aux petites courses. En outre, les employés sont chargés d’informer les clients dès leur arrivée dans la zone des caisses automatiques, afin de leur rappeler la nouvelle procédure, rapporte Watson.
La lutte contre les vols : une hypothèse réfutée
Certains clients ont exprimé leur scepticisme face à cette nouvelle mesure, suggérant qu’elle pourrait être liée à un taux de vol élevé dans les caisses automatiques. Toutefois, Coop a fermement rejeté cette hypothèse. La porte-parole de l’enseigne a précisé que la majorité des clients sont honnêtes, sans toutefois divulguer de chiffres sur le nombre de vols éventuels.
Coop assure que les caisses traditionnelles restent populaires auprès des consommateurs, ce qui justifie leur maintien dans tous les points de vente. Cette décision s’inscrit dans une logique de préservation du service classique, tout en modernisant les outils disponibles pour les clients.








