Arnaque par SMS à Genève : automobilistes, attention à ce faux message d’amende

Une arnaque par SMS cible les Genevois en se faisant passer pour *Amendes.ch*. Ne cliquez pas sur les liens suspects et restez vigilant face aux tentatives de phishing.

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Arnaque par SMS à Genève : automobilistes, attention à ce faux message d’amende - © Sutterstock

Depuis plusieurs jours, les Genevois sont la cible d’une arnaque particulièrement vicieuse par SMS. Ces messages frauduleux, se faisant passer pour des rappels de paiements d’amendes, cherchent à voler des informations personnelles et bancaires. Le lien suspect dans ces SMS redirige les victimes vers un site frauduleux, semblable à amendes.ch, un site officiel de la Fondation des parkings.

Les autorités de Genève, ainsi que la Fondation des parkings, ont rapidement alerté la population sur cette tentative de phishing. Cette arnaque utilise des méthodes de plus en plus élaborées pour tromper les automobilistes et les inciter à cliquer sur un lien malveillant.

Une tentative de phishing bien orchestrée

L’escroquerie repose sur un SMS envoyé par un prétendu Amendes.ch, un nom de domaine qui fait écho à un site officiel légitime. L’objectif des fraudeurs est simple : inciter la victime à cliquer sur un lien, redirigeant vers ParkingsQR.com. Ce site douteux cherche à obtenir des informations personnelles et bancaires des utilisateurs.

La Fondation des parkings, propriétaire du véritable site amendes.ch, a alerté en 2024 sur des tentatives similaires. La ville de Genève a également souligné le danger de ces messages et rappelle que les mails et SMS frauduleux ne doivent jamais être ouverts ni suivis. Ce type d’escroquerie n’est pas isolé et s’inscrit dans une série de tentatives de phishing ayant déjà ciblé les habitants du canton, douligne Watson.

Trois signaux d’alarme pour reconnaître l’arnaque

La Ville de Genève a détaillé plusieurs indicateurs permettant d’identifier ces SMS frauduleux. Premièrement, il faut être vigilant à l’adresse e-mail de l’expéditeur, qui ne devrait jamais se terminer par des suffixes autres que @police.ge.ch ou @geneve.ch.

Si l’adresse semble suspecte, il est préférable de ne pas y répondre. Ensuite, le lien menant vers un site non officiel est un autre indice à surveiller. Enfin, l’urgence du message, qui presse l’utilisateur d’agir rapidement pour éviter une majoration de l’amende, est un autre signal d’alarme. Les autorités rappellent que les véritables communications officielles ne fonctionnent pas de cette manière.

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