Chaque mois, de nombreux foyers aux faibles ressources bénéficient du Revenu de solidarité active (RSA). Versée par la Caisse des allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale-agricole (MSA), cette aide représente une ressource importante pour de nombreux ménages français.
Pour ce qui est des dates de versement de cette aide, la CAF fait ses virements le 5 de chaque mois. Ces derniers peuvent être décalés lorsque le 5 du mois coïncide avec un samedi, un dimanche ou un jour férié. Dans ces cas, il est décalé d’un à trois jours.
Pour le versement du mois de février, il aura par conséquent lieu le mardi 5 mars. Pour les prochains versements du RSA, celui du mois de mars sera fait vendredi 5 avril. En revanche, le versement du mois d’avril sera effectué, lundi 6 mai, car le 5 coïncidera avec le week-end. Pour ceux des mois de mai, juin, juillet et août, ils auront respectivement lieu mercredi 5 juin, vendredi 5 juillet, lundi 5 août et jeudi 5 septembre.
Le RSA du mois de septembre sera quant à lui versé le vendredi 4 octobre. Ceux d’octobre et novembre auront lieu les mardi 5 novembre et jeudi 5 décembre. Pour ceux qui bénéficient du RSA et qui ne perçoivent aucune autre prestation versée par la CAF ou un autre organisme de sécurité sociale, c’est la MSA qui se charge des virements.
La Mutualité sociale-agricole effectue ses virements le 9 de chaque mois, le versement du mois de février aura donc lieu le vendredi 8 mars, car le 9 coïncide avec un samedi.
La condition des 15 heures d’activité pour les bénéficiaires du RSA prolongée à 47 départements
Outre les dates de versement, le RSA connaît un changement majeur en ce mois de mars. En effet, la condition des 15 heures d’activité hebdomadaire pour percevoir le RSA a été prolongée à 47 départements au total. Il faut souligner que conformément à la loi pour le plein-emploi qui vise à réduire le taux de chômage à 5 % d’ici 2027, les demandeurs d'emploi sont désormais dans l’obligation de signer un contrat d’engagement unifié comportant « un plan d’action précisant les objectifs d’insertion sociale et professionnelle ».
Les allocataires risqueront, en cas de refus de signer leur contrat d’engagement ou de non-respect des engagements, des sanctions graduées. Cependant, ce quota des 15 heures d’activité fait certaines exceptions. Elles concernent notamment les demandeurs d’emploi qui font face à des difficultés d’exercer une activité à cause de leur état de santé, leur handicap ou leur invalidité. Mais pas seulement, les personnes proches aidantes ainsi que les parents isolés sans solution de garde ne sont pas non plus concernés par cette nouvelle obligation.
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