En 2025, le gouvernement vise les 60 milliards d’économies. Pour y arriver, plusieurs pistes ont déjà été évoquées. Cette semaine, le Premier ministre a justement annoncé que la revalorisation des retraites de base n’aura pas lieu en janvier, mais en juillet. Grâce à ce report de 6 mois, le gouvernement vise des économies à hauteur de 4 milliards d’euros. Cependant, suite aux vives réactions concernant cette mesure, Michel Barnier temporise et se dit ouvert au débat.
À quelques jours de la présentation du budget pour 2025 (celui-ci est attendu pour le 9 ou le 10 octobre), le gouvernement vient d’opter pour une mesure majeure. En effet, l’indexation des pensions de retraites prévue pour le 1ᵉʳ janvier 2025 a été reportée au 1ᵉʳ juillet de la même année. Une mesure qui contraste avec l’avancée de deux mois de la revalorisation du salaire minimum.
Avec cette mesure, le gouvernement vise des économies de 4 milliards d’euros. Pour l’année 2025, ce sont 60 milliards d’euros d’économies qui sont envisagées dans le budget. Avec un déficit public qui pourrait dépasser les 6 % en 2024, Michel Barnier et ses ministres étudient donc toutes les pistes possibles pour pouvoir freiner les dépenses de l’État.
Cependant, dès l’annonce du report de l’indexation des pensions de retraites, le Premier ministre a été mis sous pression, notamment par le Rassemblement national. « Décaler l’indexation des retraites, c’est voler à nos aînés des milliards d’euros de pouvoir d’achat », a notamment écrit Marine Le Pen, sur son compte X, selon Le Parisien.
Michel Barnier se dit prêt à opter pour d’autres pistes que celle du report de l’indexation des retraites
Suite à cela, le Premier ministre s’est donc dit « ouvert » à d’autres solutions de la part des ministres. En clair, Michel Barnier se dit prêt à renoncer au report de la revalorisation des pensions de retraite. « Je comprends que cette mesure, que nous avons mise dans le budget, une réévaluation qui aura lieu en 2025 de toute façon […] provoque et crée des préoccupations, notamment pour tant de gens qui ont des petites retraites », a déclaré le Premier ministre lors du Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne.
Il faut dire qu’avec un report de la revalorisation des pensions de retraite, les 17 millions d’anciens travailleurs risquent d’être impactés. En effet, au lieu d’avoir une réévaluation située entre 2,3 et 2,4 %, les retraités touchant une pension de base devraient avoir une revalorisation autour de 1,8 % en juillet 2025, indiquent les derniers calculs de Bercy. Pour un retraité percevant 1 400 euros par mois, le manque à gagner s’élèverait à 30,80 euros par mois.
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il faut penser à tous ceux qui n’ont pas toucher la revalorisation au mois de janvier car ils étaient travailleurs handicapés et n’ayant pas pus à cause de leur maladie cotisé 120 trimestres se retrouvant en invalidité très tôt ne compte pas pour la retraite et pas assez handicapé pour allocations d’handicapé. c’est mon cas se touche actuellement 720.70+166.60+35= 922.30 n’ayant pas le droit à l’aspa car je vis avec mon fils et ma maison est payée.
Que ferez vous alors que je perçois un peu plus de 1100€ de retraite Carsat et complémentaire compris??