Le 1ᵉʳ septembre 2023, l'augmentation du minimum contributif est entrée en vigueur. Relevé d'un montant maximum de 100 euros, le Mico est notamment destiné aux retraités dont les métiers sont peu rémunérés. D'ici septembre 2024, cette progression du Mico devrait se généraliser.
Le minimum contributif a pour but de permettre aux petites pensions de faire face à l'inflation. Après la nouvelle réforme des retraites, le Mico a été élevé à 847,57 euros pour les retraites à taux plein. Pour les retraités ayant cotisé moins de 120 trimestres, le Mico a été porté à 709,13 euros. Pour les profils intermédiaires, le montant de 709,13 est majoré par rapport au nombre de trimestres cotisés.
Ainsi, depuis le mois de septembre, quelque 15 000 nouveaux retraités ont bénéficié d'une hausse de 30 euros par mois, et quelque 500 000 anciens retraités ont touché 50 euros supplémentaires par mois en moyenne. Sauf que cette progression n'a pas encore profité à tous les retraités. Selon Capital, ils seraient près de 700 000 à ne pas en bénéficier encore. La bonne nouvelle, c'est que les augmentations devraient se généraliser jusqu'au mois de septembre prochain.
Outre le montant, le plafond de ressources à ne pas dépasser pour toucher le Mico a également été réévalué en septembre dernier. Désormais, pour bénéficier du minimum contributif, le total des retraites (de base et complémentaires) ne doit pas excéder 1 367,51 euros par mois, soit une augmentation de 57,76 euros par rapport à l'année précédente.
Pour rappel, pour obtenir le Mico, il faut remplir 4 critères. Le bénéficiaire doit avoir l'âge légal de départ à la retraite, respecter le nombre minimum de trimestres cotisés (120 trimestres pour un taux plein), avoir demandé toutes les retraites auxquelles il a droit et, enfin, respecter le plafond de ressources, qui est donc de 1 367,51 euros en 2024.
Les retraites complémentaires Agirc-Arrco également concernées par le changement
En plus du Mico, les pensions de retraite complémentaire Agirc-Arrco seront ajustées au mois de mars en fonction du nouveau taux de la CSG. Pour les retraités dont le taux de CSG a augmenté en 2024, leur pension sera légèrement réduite en mars pour compenser le trop-perçu des mois précédents. Pour ceux dont le taux de CSG a diminué, leur pension sera légèrement plus élevée en mars, avec un remboursement des cotisations perçues en trop auparavant.