Lorsque l’âge de la retraite est atteint, le bénéficiaire peut réclamer que l’épargne accumulée dans son Plan épargne retraite (PER) individuel lui soit versée sous plusieurs formes. Il s’agit là de procéder à la liquidation de son PER. Sous quelle forme ? Quelle en serait alors la plus avantageuse ? Comment choisir ? Voici quelques conseils à prendre en compte avant de trancher.
Le PER individuel est un produit d’épargne à long terme qui permet d’économiser pendant la vie active pour obtenir, à partir de l’âge de la retraite, un capital, ou une rente sous forme d’un versement périodique pendant une période de temps fixée par un contrat ou jusqu’au décès.
À l’âge de la retraite, le bénéficiaire peut demander que l’épargne accumulée dans le PER individuel soit versée soit en capital, soit en rente, soit partiellement en capital et en rente, explique l’administration française officielle. Pour optimiser la liquidation du PER individuel, le tout est de bien connaitre les besoins, et la législation fiscale, selon l’option que le bénéficiaire aura à choisir.
Comment choisir sa rente viagère
La sortie en rente conviendra, explique Boursorama, à ceux qui sont à la recherche d’un complément de revenu régulier. Dans cette optique, il est possible d’opter pour : la rente viagère simple (un revenu à percevoir à vie), la rente viagère réversible (un revenu à vie et au décès, la rente est reversée au bénéficiaire de votre choix), la rente viagère à annuités garanties (versement d’une rente sur une durée minimum librement fixée.
En cas de décès au cours de cette période, le bénéficiaire percevra la rente sur la période restant à couvrir), et enfin, la rente viagère majorée ou minorée (permet d’adapter le montant dans le temps). « En termes de fiscalité, si vous avez bénéficié de l’avantage fiscal au moment sur versement des sommes sur le PER, la rente viagère sera alors imposée selon le régime fiscal des rentes à titre gratuit : la rente est soumise à l’impôt sur le revenu après un abattement de 10 %. Des prélèvements sociaux de 17,2 % sont appliqués sur une fraction de l’épargne en fonction de votre âge. Par exemple, il est de 60 % si vous avez entre 60 et 69 ans », explique la source.
L’avantage de la sortie en capital fractionnée à la retraite
La sortie en capital permet de disposer tout de suite de l’épargne accumulée. Cependant, il faut savoir que « pour ceux qui ont bénéficié de l’avantage fiscal au moment du versement des sommes sur le PER : à la sortie, le capital est imposé au barème progressif de l’impôt sur le revenu (mais pas aux prélèvements sociaux), et les intérêts sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30% », rappelle la source.
En cas d’une « sortie en capital en une seule fois, le risque de changer de tranche d’imposition sur le revenu est plus probable ». Et par conséquent probablement payer plus d’impôt. Il est préférable donc « d’opter pour une sortie en capital fractionnée », est-il conseillé.
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