Les punaises de lit occupent l’actualité en France. Ces nuisibles sévissent dans l’ensemble des départements du pays, notamment dans les Hauts-de-France, ce qui a induit la fermeture de certains établissements publics. Depuis, les Français sont en alerte et ne cessent de chercher des solutions pour faire face à cette prolifération. Une véritable psychose s’est donc installée en France.
Au début circonscrite à l’Hexagone, cette psychose gagne d’autres pays. En effet, si les pays de l’Afrique du Nord se contentent de mesures préventives, en Europe l’alerte est donnée. Que ce soit en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni ou en Espagne, les cris d’alerte se multiplient.
Ces pays vivent, en effet, sous la crainte de la possible prolifération de punaises de lit en France, et redoutent une contamination par-delà les frontières. D’ailleurs, leurs médias ne cessent d’alerter sur l’inquiétude de voir les punaises de lit traverser les frontières. L’Europe entière est donc contaminée au moins par la psychose avant même la prolifération des punaises de lit. Ce phénomène rappelle aux européens l’infestation à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.
La France pourrait contaminer le reste de l’Europe
Au Royaume-Uni, le microbiologiste et fondateur de l’entreprise Bed Bugs Ltd, David Cain, déclare : « Je pense que le problème est probablement le même à Londres qu’à Paris actuellement ». Concernant la Belgique, l’entomologiste Anne-Catherine Mailleux indique que son pays est déjà touché. « C’est un problème en Belgique, mais c’est un problème relativement caché chez nous. On le cache mieux qu’en France », explique-t-elle.« Le parasite se propage également en Allemagne », alerte également des titres de presse dans ce pays.
En Espagne, par contre, le sujet n’est pas abordé sous l’angle de panique. « À Barcelone, on n’entend pas parler du problème », explique la journaliste Maréva Laville, ainsi que directeur de la communication de Rentokil Initial, une entreprise dédiée à la lutte contre ces nuisibles, en affirmant :« Nous sommes actuellement en alerte, mais sans nous alarmer. Si les choses restent les mêmes, l’Espagne n’aura pas le rebond que connaît la France ».
La Suisse, pour sa part, vit aussi le même problème à des proportions différentes. « La psychose (…) s’étend petit à petit à la Suisse romande », relève le quotidien Le Temps, tout en soulignant que le problème est plus ancien que « l'emballement médiatique français ». Il faut dire que, théoriquement, ce nuisible pourrait finir par contaminer les autres pays européens à la faveur des déplacements des citoyens à partir de la France vers ces pays.
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