Parmi toutes les mesures annoncées par Elisabeth Borne, lors de la présentation du Pacte des solidarités pour la lutte contre la pauvreté, la prime de reprise d’activité. Mais en quoi consiste exactement cette aide et à qui profitera-t-elle ?
Lundi dernier a été marqué par l’annonce de plusieurs mesures par la cheffe du gouvernement, parmi lesquelles un nouveau dispositif qui va favoriser le retour à l’emploi des personnes qui se sont le plus éloignées du monde du travail. La prime de reprise d’activité est le nom donné à cette subvention qui s’adaptera aux projets professionnels et aux situations de chacun. La Première ministre explique que cette initiative entre dans le cadre de concrétisation de la politique d’accès à l’emploi pour tous.
Il faut savoir cependant que l’idée de l’instauration de la prime de reprise d’activité n’est pas toute fraîche. Elle faisait déjà partie de la mission de préfiguration de France Travail (qui remplacera Pôle emploi), présentée au mois d’avril dernier. Actuellement, les détails concernant le futur dispositif, prévu pour 2025, ne sont pas tous connus.
L’objectif principal de la prime de reprise d’activité
On sait toutefois que l’objectif principal de la prime de reprise d’activité est de faciliter l’insertion socioprofessionnelle des individus en grande précarité et de stimuler une augmentation de l’offre de main-d’œuvre pour surmonter les obstacles périphériques. Dans le détail, la prime de reprise d’activité consistera en une aide financière visant à couvrir les frais liés à la reprise d’une activité professionnelle, tels que les dépenses de transport, d’habillement, de restauration, et la garde des enfants. L’ambition affichée est d’atteindre un effectif de plus de 50 000 bénéficiaires.
Actuellement en cours de délibération au sein de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, le projet de loi sur le plein emploi pourrait potentiellement inclure cette subvention dans les discussions, via un amendement présenté par le gouvernement. Toutefois, une source proche du dossier a confié à Capital qu’il est peu probable que la loi sur le travail serve de vecteur législatif pour cette subvention future, étant donné que sa mise en œuvre est prévue à partir de 2025. De ce fait, il faudrait patienter encore un peu pour obtenir des détails précis sur ce nouveau dispositif.
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