Pouvoir d’achat : ces hausses de prix vont fragiliser votre budget en février

Le mois de février 2025 s’accompagne de plusieurs évolutions qui vont peser sur le pouvoir d’achat des Français. La baisse des taux d’épargne, l’augmentation des frais bancaires, la hausse des tarifs de carte grise et des péages figurent parmi les principales mesures impactant les budgets. Si certaines factures, comme l’électricité, enregistrent une légère diminution, la tendance globale reste préoccupante. Ces ajustements touchent des millions de ménages et suscitent des interrogations sur leur impact économique.

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L'image illustre la baisse du pouvoir d'achat, avec un caddie miniature posé sur un clavier d’ordinateur, symbolisant l'achat en ligne, tandis qu'une personne effectue un paiement par carte bancaire.
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Les changements économiques annoncés pour février 2025 affecteront directement le pouvoir d’achat des ménages. Plusieurs hausses de prix sont à prévoir, notamment dans les secteurs bancaires et administratifs. Voici un tour d’horizon des principales évolutions rapportées par Le Particulier et qui pèseront sur le budget des Français.

Les taux d’intérêt des livrets d’épargne réglementés connaissent une nouvelle baisse. Le livret A passe de 3 % à 2,4 %, entraînant une réduction des rendements pour des millions d’épargnants. De même, le Livret d’épargne populaire (LEP) voit son taux chuter de 4 % à 3,5 %, tandis que d’autres produits comme le LDDS et le Compte épargne logement (CEL) subissent également un ajustement à la baisse. Cette diminution, justifiée par le recul de l’inflation, réduit le pouvoir d’achat des épargnants qui comptaient sur ces produits pour protéger leurs économies.

Une augmentation des frais bancaires

Les banques revoient leurs tarifs à la hausse en février 2025, impactant les frais de tenue de compte, les cartes bancaires et les retraits aux distributeurs. Selon une étude de l’association de consommateurs CLCV, les hausses dépassent les 5 % en moyenne. Ces ajustements alourdissent la facture des clients, alors que de nombreux ménages subissent déjà une pression financière croissante.

Les automobilistes doivent s’attendre à payer plus cher pour obtenir ou renouveler leur carte grise. En Bretagne, la taxe passe de 55 à 60 euros, tandis que dans le Grand Est, elle grimpe de 48 à 60 euros. À La Réunion, elle augmente de 51 à 57 euros. Ces revalorisations touchent des millions de conducteurs et s’ajoutent aux dépenses liées à l’entretien et à l’assurance des véhicules.

D’autres ajustements qui impacteront le pouvoir d’achat des ménages

Les conducteurs doivent également faire face à une hausse des tarifs autoroutiers, annoncée par le ministère des Transports. En moyenne, les prix augmentent de 0,9 %. Même si cette augmentation reste modérée par rapport aux années précédentes, elle alourdit encore un peu plus le budget des automobilistes qui empruntent régulièrement les autoroutes.

Seule bonne nouvelle dans ce panorama économique morose : une réduction de 15 % sur les factures d’électricité pour 24,4 millions de foyers bénéficiant des tarifs réglementés ou indexés. Malgré l’arrêt du bouclier tarifaire, cette baisse apporte un peu de répit aux ménages, bien que son impact soit limité face aux autres hausses de prix.

Alors que les prix continuent d’augmenter dans plusieurs secteurs, les consommateurs doivent adapter leur budget pour faire face à ces changements. Si certaines hausses restent modérées, leur accumulation pèse sur le pouvoir d’achat et oblige les ménages à revoir leur gestion financière.

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