La ponctualité s’est dégradée au niveau des compagnies aériennes et ferroviaires en 2022

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.
Par Ines Chekirine Publié le 29 juillet 2023 à 19h15
La ponctualité s'est dégradée au niveau des compagnies aériennes et ferroviaires en 2022
La ponctualité s'est dégradée au niveau des compagnies aériennes et ferroviaires en 2022 - © Econostrum.info

L'année 2022 a été la plus mauvaise en termes de ponctualité au niveau des transports aériens et ferroviaires. Selon le rapport de l’Autorité de la qualité de service dans les transports, ces deux secteurs n'étaient pas prêts à recevoir un tel flux de voyageurs.

Le taux de retard important au niveau des compagnies aériennes et ferroviaires

Suite au retour en masse des voyageurs après la fin de la pandémie de la Covid-19, le taux de retard a significativement augmenté au niveau des compagnies aériennes et ferroviaires. Un constat partagé sur le bilan de l'Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST), le 26 juillet 2023.

Celui-ci indique un taux de retard « de cinq à quinze minutes selon les lignes ferroviaires, quinze minutes pour les avions ». Il dénonce également l'annulation tardive de certains vols ou trajet en train, annoncés moins de trois jours avant la date de départ prévue.

« La ponctualité de l’ensemble des services ferroviaires s’est globalement dégradée, que ce soit par rapport à 2019 ou 2021. En effet, pour les services TGV et Internationaux, 2022 fait partie des pires années depuis 2012 aux côtés de 2017 et 2018. », conclut le rapport. Et il en va de même pour les trains intercités, qui ont dû ralentir la cadence en raison des fortes chaleurs et des incendies.

Les compagnies aériennes et ferroviaires n'étaient pas préparées à recevoir un tel flux de voyageurs

Par ailleurs, l'Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) estiment que les opérateurs ferroviaires et aériens n'étaient pas aptes à recevoir une vague de voyageurs de cette importance. « L’augmentation importante de la demande s’est traduite par une forte augmentation du trafic ferroviaire. Ce qui signifie qu’en cas d’incident, le nombre de circulations affectées est souvent plus important du fait des plus grandes difficultés à rattraper la situation. », explique le rapport.

En outre, la suppression des trains du TER a également eu un lourd impact sur le secteur ferroviaire. En effet, le taux d'annulation de train est monté en flèche, ce qui est dû, en partie, aux grèves enregistrées en Occitanie et au niveau des Hauts-de-France.

Enfin, on constate un taux de retard de 14,2% pour le TGV en 2022, contre 11,3% en 2021. Concernant les trains intercités, le retard est estimé à 16,7% en 2022, tandis qu'il était à 14,1% en 2021, alors que le RER a enregistré un taux de retard de 9%. On remarque, par ailleurs, que c'est le secteur aérien qui a réalisé le taux de retard le plus important, avec 19,4% sur les vols intérieurs, contre 10,9% en 2021.

Ines Chekirine, une jeune femme aux cheveux bruns avec des mèches claires, portant une écharpe colorée rouge et verte, pose devant un fond orange. Son expression est neutre et son regard est dirigé vers l'avant.

Diplômée en science économique et rédactrice de profession, je vous emmène à la découverte de l'actualité économique et politique à travers la France et la Belgique.

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