Les néobanques, telles que N26 ou Revolut, sont de plus en plus populaires en France. Ces banques d’un nouveau genre ne dépendent pas de services physiques, à l’image de ceux proposés par Boursorama, des solutions en ligne de la Société Générale ou de BNP Paribas, ou encore de Hello Bank.
Apparues dans les années 2010, ces banques ont bien l’intention de ravir d’importantes parts de marché aux banques plus classiques.
Qu’est-ce que les néobanques ?
Les néobanques sont des établissements financiers dont l’existence et l’activité se font intégralement en ligne. Ces établissements ne sont pas rattachés à des banques traditionnelles. Certaine, à l’instar des deux leaders mondiaux en la matière, à savoir Revolut et N26, sont détentrices d’une licence bancaire. Concrètement, ce sont donc des banques sans agences. D’autres, telles que Compte Nickel ou Sogexia, sont dépourvues de licence bancaire et sont qualifiées d’« intermédiaires financiers ». Ces dernières utilisent les services d’une banque qui héberge les comptes clients.
Les néobanques ne possèdent pas de guichets physiques. Elles proposent des comptes en ligne avec des cartes de paiement et permettent le retrait d’espèces au niveau des distributeurs automatiques de billets. À la différence des banques en lignes, telle que Boursorama, les néobanques n’offrent pas à leurs clients de possibilités de crédit ou de découvert. Cette situation devrait néanmoins être amenée à évoluer lors des années à venir, durant lesquelles les néobanques devraient étendre la gamme de services qu’elles offrent.
«Plus simple, plus rapide, plus efficace» : les néobanques gagnent de plus en plus de clients https://t.co/34RYJ5O801
— Europe 1 (@Europe1) July 16, 2023
Un intérêt croissant pour les néobanques
En raisons des nombreux avantages qu’elles proposent, les néobanques attirent un nombre croissant de clients en France et à travers le monde. Tanneguy, un jeune homme de 26 ans, a quitté, il y a cinq ans, son ancienne banque HSBC pour se tourner vers la néobanque Revolut. « Le process d’inscription est extrêmement simple et il me fallait un compte assez rapidement que je puisse utiliser à l’étranger : toutes les fonctionnalités d’une banque en plus simple, plus rapide, plus efficace », assure-t-il. « Ça ne me fait pas peur du tout d’être dans une banque qui n’est pas physique », a-t-il ajouté.
L’allemande N26 et la britannique Revolut sont les deux leaders du secteur des néobanques à travers le monde, avec plus de deux millions de clients chacune. Leur but, à terme, est de détrôner le leader de la banque en ligne, Boursorama, qui compte plus de cinq millions de clients.
Ces banques modernes, qui se développent à grande vitesse, feraient presque passer pour ringardes les banques en lignes traditionnelles. Laurent Foulioux, expert du secteur bancaire, s’est exprimé au sujet des banques en lignes classiques, telles que Boursorama. « C’est devenu une banque qui est un petit peu plus chère que les néobanques. Les produits et les offres qui sont proposés sont complètement différents. Boursorama se met à faire de la banque en ligne en essayant d’adopter les codes de la banque de détail en proposant des services de crédit immobilier, de choses comme ça. Or ça, ça coûte très cher ! », estime-t-il.
Alliant à la fois simplicité, accessibilité, tarifs attractifs et ouverture sur l’international, il semblerait que les néobanques aient de beaux jours devant elles.
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