La baisse continue de la natalité en France inquiète démographes et économistes. Face à une population vieillissante et une diminution probable des actifs, les experts alertent sur les risques économiques majeurs et l’urgence de mesures politiques pour inverser la tendance.
La France connaît une baisse continue de sa fécondité, qui atteint un niveau historiquement bas. En 2024, le taux de fécondité est tombé à 1,62 enfant par femme, contre 1,68 en 2023. C’est le chiffre le plus faible enregistré depuis la fin de la Première Guerre mondiale. En parallèle, le nombre de naissances diminue de 2,2 %, tandis que la mortalité augmente de 1,1 %.
La population vieillit rapidement : plus de 21,8 % des Français ont désormais plus de 65 ans, contre 16,3 % en 2005. Cette dynamique inquiétante risque d’entraîner une baisse progressive de la population active d’ici 2035, ce qui pourrait freiner la croissance économique et mettre en péril des piliers du système social, tels que les retraites.
Baisse de la natalité qui impacte directement l’économie
Selon Alain Villemeur, économiste et spécialiste des transitions démographiques, l’absence de politique nataliste pourrait mener la France à un ralentissement économique comparable à celui de pays comme l’Italie ou le Japon, où les taux de natalité sont encore plus faibles, rapporte Le Point. Une diminution des actifs signifierait une croissance économique limitée à 1 % par an à partir de 2035, bien en deçà des niveaux actuels.
De plus, une population vieillissante mettrait une pression accrue sur le système des retraites, avec des pensions en baisse et une fragilisation de tout le modèle social français. Les experts soulignent aussi l’impact sur des secteurs clés de l’économie, comme l’immobilier ou la consommation des ménages, souvent boostés par les naissances.
La nécessité d’une action politique
Pour éviter cette stagnation, plusieurs solutions sont avancées. Relancer la natalité nécessiterait des politiques ciblées pour faciliter la vie des jeunes parents : accès au logement abordable, services de garde d’enfants moins coûteux, ou encore égalité des sexes dans la répartition des tâches familiales. Ces mesures permettraient de lever certains freins à la parentalité, en particulier pour les femmes, qui repoussent de plus en plus tard l’âge d’avoir des enfants.
En parallèle, une hausse des taux d’emploi des jeunes et des seniors est jugée essentielle pour compenser la baisse de la natalité. En France, environ 1,5 million de jeunes et 2 millions de seniors sont actuellement sans emploi ou hors du marché du travail. Si ces populations étaient intégrées, une partie des déficits sociaux pourrait être comblée.
Les experts appellent à une mobilisation rapide des pouvoirs publics pour endiguer cette crise démographique. Sans intervention, la France risque un scénario de stagnation économique prolongée, compromettant à terme son dynamisme et sa compétitivité sur la scène mondiale.
Derrière les chiffres et l’économie, il y a des humains qui ont moins envie de mettre au monde de futurs pauvres et cyber-esclaves sur une planète surpeuplée, conscients que l’humanité scie à grande vitesse la branche sur laquelle elle est assise. Planète menée, Trump en tête, par l’obsession de la croissance et du profit, synonymes de production accrue, de consommation accrue de ressources qui s’amenuisent…