Moins d’un mois après sa nomination au poste de ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand fait déjà une annonce forte en promettant de ne pas toucher au barème de l’impôt sur le revenu pour celles et ceux qui travaillent au quotidien.
Mardi 1ᵉʳ octobre, le Premier ministre, Michel Barnier, a dévoilé le plan du nouveau gouvernement pour redresser les finances publiques. Il faut dire qu’avec un déficit qui risque de dépasser les 6 % en 2024, redresser la barre est une mission prioritaire pour le successeur de Gabriel Attal et ses ministres.
Justement, la fiscalité est l’un des points sur lesquels le nouveau gouvernement devra réaliser certains ajustements afin de booster les recettes de l’État. D’ailleurs, le Premier ministre a notamment évoqué une contribution de la part des grandes entreprises. Ce mercredi, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances a justement confirmé cette prise.
« L’idée, c’est de faire contribuer les très grands groupes du pays qui ont fait des bénéfices, y compris dans des situations difficiles », a expliqué Antoine Armand. Concrètement, pour booster les recettes fiscales, l’idée serait donc de taxer davantage les grandes entreprises. Pour l’heure, le gouvernement ne s’est pas prononcé sur les groupes concernés par une telle mesure.
Pas d’évolution du barème de l’impôt sur le revenu pour « la classe moyenne » et « la classe moyenne supérieure »
Pour ce qui est de la fiscalité des particuliers, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances tient à être clair. « On ne touchera pas au barème de l’impôt sur le revenu pour celles et ceux qui travaillent au quotidien », a-t-il fait savoir ce mercredi sur le plateau de RTL. « Je ne serai pas le ministre du matraquage fiscal », assure Antoine Armand.
Le successeur de Bruno Le Maire est formel, « On ne touchera pas à la fiscalité de la classe moyenne et de la classe moyenne supérieure ». « Un effort sera demandé une fois qu’on aura réussi à baisser la dépense publique et il sera demandé à celles et ceux qui ont un revenu extrêmement important de manière exceptionnelle et temporaire », a-t-il ajouté.
Comme l’a fait le chef de l’État il y a quelques mois, quand il s’était engagé à ne pas augmenter les impôts des Français, le ministre de l’Économie et des Finances se veut donc, lui aussi, rassurant en répétant qu’il ne touchera pas au barème de l’impôt sur le revenu. Pour ramener le déficit public à 3 %, le gouvernement devra donc étudier la question en long et en large pour tabler sur des mesures concrètes dès les mois à venir.
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