Avec les importants changements climatiques auxquels assiste le monde, les tendances météorologiques deviennent de plus en plus difficiles à émettre. La France, touchée par le phénomène El Nino, est aussi concernée par les bouleversements climatiques, qui risquent d’être accentués avec l’arrivée éventuelle du vortex polaire. En effet, le tandem votex polaire – El Nino pourrait rendre cette saison hivernale exceptionnelle.
Retour sur l’hiver glacial de 2010
De nombreuses informations circulent quant à la possibilité de vivre un hiver similaire à celui de l’année 2010, en particulier au mois de décembre. Il est important de rappeler que le mois de décembre de cette année-là représente le dernier mois à avoir enregistré une anomalie thermique négative en France, selon les normales 1981-2010. L’intensité exceptionnelle de cette anomalie en a fait un mois mémorable, affichant un déficit thermique atteignant -2,8 °C. Ce fut le mois le plus froid en France depuis 1969. Et à ce jour, il demeure le mois le plus froid jamais enregistré dans le pays.
Rappelons aussi que les premiers flocons de neige étaient déjà tombés à la fin du mois de novembre 2010, marquant le début d’une période de froid glacial. Les journées du 27 et 28 novembre de cette année-là avaient été marquées par des chutes de neige exceptionnelles, avec des accumulations de 20 à 30 cm sur Orléans et sa région, atteignant des niveaux jamais observés depuis l’après-guerre.
À la question de savoir si la France doit s’attendre à un hiver similaire que celui de 2010, le site spécialisé Tameteo, qui s’est penché sur cette question, répond qu’il est encore tôt pour prévoir un tel scenario. Bien que certains indicateurs présagent un hiver assez rude cette année, notamment pour ce mois décembre, il est donc prématuré de se prononcer.
Quelle météo pour l’hiver 2023 donc ?
Selon la même source, nous sommes à une période où le flux océanique a tendance de prendre de l’ampleur et ainsi limiter le froid et la neige sur l’Europe occidentale. Et pour que le flux de Nord et le flux occidental prennent place, il leur faut une certaine configuration. Idéalement, c’est un blocage anticyclonique sur l’Atlantique Nord qui va engendrer un flux froid et plus ou moins humide sur l’Hexagone. C’est ce qui va provoquer plusieurs chutes de neige.
Aussi, alors que nous approchons de l’hiver météorologique, le froid n’a pas encore atteint son maximum au pôle. Cela exclut donc la probabilité d’observer des épisodes de neige d’envergure dans les plaines, étant donné que seul le cas où la masse d’air est suffisamment froide engendre généralement des épisodes neigeux. Selon la même source, au-delà de la toute fin de novembre, on ne peut rien affirmer de plus, si ce n’est peut-être la mise en place de quelques averses mêlées de flocons dans ces plaines.
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