La Première ministre avait annoncé, le 12 juillet, une hausse de 66% de Ma Prime Rénov, une aide destinée à financer les rénovations des logements. Depuis son lancement, Ma Prime Rénov a connu un énorme succès, avec un total de 650 000 demandes enregistrées entre 2021 et 2022.
« Des gains énergétiques 40 % supérieurs au crédit d’impôt pour la transition énergétique » avec Ma Prime Renov’
Plus tôt en juillet, la commission d’enquête du Sénat sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique encourageait l’État à proposer des crédits à 4,5 millions d’euros. De même, elle suggère d’augmenter les aides à la rénovation globale pour les foyers les plus démunies, sans dépasser un plafond de 45 000 euros.
Selon les sénateurs Estrosi–Sassonne et Gontard, Ma Prim Rénov’ « est un vrai succès avec plus de 650.000 demandes en 2021 et 2022, tout en permettant des gains énergétiques 40 % supérieurs au crédit d’impôt pour la transition énergétique. Mais, pas plus de 10 % seraient des rénovations globales »
« Deux bénéficiaires de Ma Prime Rénov‘ sur trois disposent de ressources modestes ou très modestes. (…) Sur les dossiers payés depuis le début de l’année, le gain énergétique annuel moyen par logement est en hausse de 30 % par rapport à 2021, et 80 % supérieur aux gains constatés sur l’ancien crédit d’impôt », avait déclaré ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein.
Les chiffres annoncés par le gouvernement révèlent que près d’un million et demi de Français ont entamé des travaux, pour un total de 5,6 milliards d’euros. De même, le financement de plus de 185 000 rénovations globales a été enregistré, dont plus de la moitié concernait les logements dits « passoire thermique ».
Qu’en sera-t-il des mono-gestes ?
Elisabeth Borne vient de donner comme objectif à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) un nombre de 200 000 rénovations globales en 2024. Selon les déclarations de la directrice générale de l’ANAH, Valérie Mancret-Taylor, pendant une conférence parlementaire le 18 juillet, deux parcours seront valables.
Le mono-geste sera encore en vigueur, à l’instar du changement de chaudière, dans le but d’inciter les foyers à abandonner le fioul. Cependant, en ce qui concerne les passoires ou bouilloires thermiques G et F, qui ne seront plus autorisées à la location en 2025 et 2028, elles ne seront plus considérées comme appartenant à la logique mono-geste. Par conséquent, elles ne pourront donner lieu à une rénovation globale. « Il faut mettre en relation les entreprises et les usagers de manière extrêmement performante, expliquer la situation, orienter vers les bons professionnels. », préconise la directrice générale de l’ANAH.
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