C’est à présent officiel, les prochains JO de 2024 se dérouleront au niveau de la capitale française. Mais, alors qu’un an nous sépare de la compétition planétaire, les Parisiens commencent déjà à planifier de quitter leurs logements pour les mettre en location sur Airbnb et profiter de la flambée des loyers.
Une hausse des prix du loyer pouvant aller jusqu’à 85 % sur Airbnb pendant les JO 2024
Si certains Parisiens redoutent les JO en raison de l’affut des touristes, d’autres y voient une belle opportunité pour investir dans l’immobilier. Un investissement temporaire, mais qui permettrait aux habitants de l’Île-de-France de réaliser un bénéfice conséquent. Pour ce projet, les propriétaires de logements situés à Paris comptent les proposer à la location sur la plateforme Airbnb et en louer, à leur tour, en Provence. Et pour cause, les prix du loyer vont grimper de manière significative.
D’après une étude menée par le cabinet Deloitte pour le compte d’Airbnb, les prix des logements en région parisienne vont connaître une augmentation de 85 % au cours de la période des JO. Ainsi, un logement de type F2 de 90 m², situé au cœur de Paris, pourrait atteindre plus de 1200 euros la nuit.
Et il faut croire que cette hausse n’a pas dissuadé les touristes de venir assister à cet événement mondial, puisque nombreux ont déjà réservé leur logement pour cette période. C’est notamment le cas de l’Américaine, Christine Bird, qui confie avoir d’ores et déjà procédé à la réservation d’une chambre près du Louvre, pour le prix de 894 euros. Elle explique avoir réservé dès maintenant par crainte que les prix n’augmentent davantage à l’arrivée des JO.
De nouvelles réglementations imposées aux utilisateurs d’Airbnb
Selon des données récentes, le nombre de touristes qui comptent se déplacer à Paris pour assister au JO est estimé à 11,3 millions de personnes. « Plus d’un demi-million de visiteurs devraient séjourner dans un Airbnb pendant la durée des Jeux olympiques et paralympiques. », se réjouit Emmanuel Marill, le directeur d’Airbnb.
D’autre part, ces chiffres inquiètent les Français, qui tiennent Airbnb pour responsable de la pénurie du logement. Par conséquent, des réglementations concernant la location de logement de courte durée dans certaines villes seront désormais plus strictes.
Pour rappel, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, avait évoqué en juin dernier sa volonté de « réformer les règles fiscales », outré par le « le traitement fiscal très favorable dont bénéficie Airbnb ». Pour l’instant, on ignore si ces réformes seront appliquées avant ou après le début des JO de 2024.
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