Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, vient de s’exprimer sur les orientations du prochain budget. Si des hausses d’impôts restent envisagées, celles-ci seront « très limitées » selon ses propos. L’objectif affiché est de maîtriser le déficit public, tout en préservant la croissance économique. Les discussions budgétaires s’annoncent délicates, marquées par des enjeux de compromis entre les partis politiques et une vigilance accrue envers les finances publiques.
Éric Lombard a clairement indiqué que les augmentations d’impôts envisagées pour 2025 seront modestes. Dans son interview pour La Tribune dimanche, il a souligné l’importance de contenir le déficit public à un niveau « légèrement au-dessus de 5 % » du PIB, un seuil qu’il considère compatible avec la préservation de la croissance économique. « En partageant les informations sur la réalité de la situation, je ferai tout mon possible pour qu’un budget soit adopté », a déclaré le ministre lors de cet entretien, insistant sur l’importance du dialogue avec les différents partis politiques.
Outre les impôts, d’autres mesures budgétaires évoquées
Face à la complexité du contexte économique, le ministre de l’Économie a exprimé sa volonté d’inviter tous les partis politiques à Bercy pour des discussions constructives. Ces réunions, prévues dans les prochains jours, viseront à trouver des compromis nécessaires à l’adoption du budget. Cette démarche se veut inclusive, alors que le précédent gouvernement a vu son projet budgétaire censuré. « Nous espérons que le partage d’informations pourra aboutir à un consensus », a-t-il précisé.
Le budget 2025 inclura également des mesures d’indexation du barème de l’impôt sur le revenu. Éric Lombard a tenu à rassurer les Français, affirmant que ceux qui ne paient pas d’impôts sur le revenu aujourd’hui n’en paieront pas davantage demain. Par ailleurs, il a évoqué la possibilité d’aménager la réforme des retraites, tout en posant une condition ferme : les ajustements ne devront pas alourdir le déficit de l’assurance vieillesse.
Impôts, retraite… Une gestion budgétaire sous contrainte
Avec ces propositions, le ministre tente de jongler entre plusieurs priorités : réduire le déficit, maintenir la confiance des marchés et répondre aux attentes des citoyens. « Du grain à moudre à l’intérieur de cette contrainte », a-t-il expliqué pour La Tribune dimanche, en évoquant la marge de manœuvre limitée dont dispose le gouvernement. Le défi reste de taille, dans un contexte où les marges budgétaires s’amenuisent.
Alors que les débats s’annoncent houleux, les Français attendent des décisions qui concilient équité fiscale et relance économique. Ce budget pourrait être un test crucial pour mesurer la capacité du gouvernement à gérer des tensions politiques et économiques sans précédent.
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