À partir du 11 avril, les contribuables seront invités à déclarer leurs revenus de l’année précédente à l’administration fiscale. Les retraités sont évidemment concernés par cette déclaration de revenus. Il est donc nécessaire de faire le point sur les pensions qui sont imposables et celles qui ne le sont pas.
D’abord, il est nécessaire de rappeler que le barème d’impôt sur le revenu a été revalorisé de 4,8 % en 2024. Par conséquent, pour les revenus allant de 0 jusqu’à 11 294 euros, le taux d’imposition applicable sera de 0%. Entre 11 295 et 28 797 euros, le taux grimpe à 11%. Cette tendance se poursuit avec un taux de 30% pour les revenus entre 28 798 et 82 341 euros, et de 41% entre 82 342 et 177 106 euros. Au-delà de 177 106 euros, le taux atteint 45%. Pour les retraités, « l‘administration fiscale applique automatiquement un abattement de 10 % sur le montant total déclaré des pensions », rappelle le service public.
D’abord, il est nécessaire de rappeler que les pensions de base ainsi que les retraites complémentaires sont imposables, même chose pour les pensions versées par l’État ainsi que celles versées par les régimes spéciaux, tels que la SNCF. Outre les pensions de retraite, les pensions de réversion versées par les régimes précédents sont, elles aussi, concernées par la déclaration d’impôt de 2024. L’administration fiscale rappelle que les pensions versées par les régimes de retraite supplémentaire d’entreprise obligatoires et les pensions versées aux élus locaux par l’Ircantec sont aussi imposables.
Lorsque les pensions de retraite sont versées sous forme de capital, les concernés doivent également les mentionner au fisc, « en particulier le versement forfaitaire unique (qui remplace une pension de faible montant, par exemple dans le régime complémentaire Agirc-Arrco) », détaille l’administration fiscale. En ce qui concerne les majorations et autres avantages accessoires, là aussi, la déclaration est obligatoire. Cela concerne les majorations pour charges de famille, les bonifications pour campagne de guerre, les allocations supplémentaires versées par les régimes de retraite ainsi que les avantages en nature (telles que l’électricité gratuite ou à prix réduit).
Les pensions de retraite exonérées d’impôts
Pour ce qui est des revenus non-imposables, plusieurs allocations sont concernées. En effet, les retraités percevant l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi) ainsi que les allocations du minimum vieillesse n’ont pas besoin de les déclarer. L’administration fiscale rappelle néanmoins que la pension vieillesse doit être déclarée lorsque les ressources annuelles du concerné dépassent 12 144,24 euros pour une personne seule et 18 853,92 euros pour un couple. Enfin, les allocations de vétérance des sapeurs-pompiers volontaires, les allocations de reconnaissance des harkis ainsi que la retraite du combattant sont exonérées d’impôts sur le revenu.
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