Le mariage est important aux yeux des banques lorsqu'elles évaluent les demandes de prêt immobilier. Les couples mariés inspirent une plus grande confiance et offrent un sentiment de sécurité aux prêteurs.
L'un des principaux avantages du mariage en matière de prêts bancaires est la sécurité financière qu'il apporte, notamment en cas de décès de l'un des conjoints. Les assurances jouent un rôle clé dans cette garantie, puisque ce sont elles qui prennent le relais pour rembourser intégralement le crédit. Grâce à cette assurance, les banques sont donc plus enclines à accorder des prêts de montants importants pour l'achat de biens immobiliers.
Les différents régimes matrimoniaux
Cependant, il est crucial de comprendre les différents régimes matrimoniaux lorsqu'on envisage d'acheter un bien immobilier. Par exemple, la communauté de biens réduite aux acquêts, choisie par 80 % des couples français, permet non seulement un héritage mutuel en cas de décès, mais aussi une garantie supplémentaire pour l'obtention de prêts bancaires.
Dans le régime de la communauté légale, applicable en l'absence de contrat matrimonial, les conjoints deviennent propriétaires à parts égales des biens acquis durant le mariage. Cela peut simplifier certaines démarches administratives et rassurer la banque. Le régime de la communauté universelle va encore plus loin, en partageant tous les biens à parts égales, même ceux acquis avant le mariage. Cela augmente la confiance des banques dans la solvabilité commune des époux.
Séparation des biens : un inconvénient de taille pour le crédit immobilier ?
Cependant, la séparation des biens n'implique pas de mise en commun automatique. Chaque conjoint gère ses finances de manière individuelle et la propriété du bien immobilier est déterminée par la contribution financière de chaque partie. Ce régime pourrait inciter les banques à une certaine prudence, car il n'offre pas le même niveau de garantie que les autres.
Pour les personnes mariées souhaitant acquérir un bien immobilier en leur propre nom, le contrat de mariage joue un rôle déterminant. Sous le régime de la communauté légale, le bien peut être financé par l'un des conjoints grâce à des héritages ou des donations personnelles, sans affecter la propriété partagée. En revanche, dans le régime de la séparation des biens, la propriété du bien sera définie en fonction de la contribution financière de chaque époux à l'achat.