Un réseau de contrefaçon a récemment été démantelé en région parisienne, après des mois d’enquête minutieuse. Derrière cette affaire, un homme déjà connu des autorités, qui aurait exploité ses compétences pour contourner la légalité tout en touchant le RSA.
Le 18 décembre dernier, un juge des libertés et de la détention a ordonné la mise en détention provisoire d’un homme accusé de contrefaçon et escroquerie en bande organisée. Ce suspect, déjà connu des autorités judiciaires pour des faits similaires, aurait opéré un véritable atelier clandestin de fabrication de faux documents dans son domicile à La Queue-en-Brie.
Les forces de l’ordre, lors d’une perquisition, ont découvert un équipement complet permettant la reproduction de documents tels que chèques, permis de conduire ou cartes d’identité. Les objets saisis attestent d’un système bien rodé, au cœur duquel le faussaire agissait avec une méthode minutieuse.
Une fraude de grande envergure
L’enquête a été initiée après un signalement concernant l’usage suspect de chèques dans des commerces franciliens. Ces contrefaçons, utilisées notamment dans des magasins Monoprix, ont engendré un préjudice estimé à 19 000 euros. Les enquêteurs de la brigade des fraudes aux moyens de paiement ont souligné la qualité exceptionnelle des chèques, les rendant presque indétectables.
Grâce à une surveillance accrue et à l’analyse des connexions numériques du suspect, les autorités ont pu remonter jusqu’à lui. Une de ses actions suspectes comprenait 254 consultations sur le fichier national des chèques irréguliers en une seule journée, pour vérifier si ses contrefaçons étaient signalées.
Un bénéficiaire du RSA aux antécédents judiciaires
Le suspect n’en était pas à son coup d’essai. Déjà sous contrôle judiciaire pour des faits similaires, il avait été condamné par le passé pour escroquerie en bande organisée. L’exploitation de son téléphone portable a confirmé son rôle central dans la fabrication des faux documents, et son interpellation marque une nouvelle étape dans la lutte contre ces pratiques.
Lors de sa garde à vue, le suspect a reconnu que cette activité lui rapportait environ 5 000 euros par mois, déclarant qu’elle lui servait à « compléter son RSA ». Cette déclaration illustre la double vie menée par cet homme, naviguant entre assistance sociale et une fraude de grande envergure. Cette affaire, au-delà des préjudices financiers, illustre la capacité de certains individus à exploiter les failles du système pour générer des revenus conséquents. Les investigations se poursuivent pour démanteler d’éventuels réseaux et prévenir de nouvelles fraudes similaires.
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J ai travaillé toute vie depuis l âge de 14 ans pour me retrouver avec 940€de retraite par mois quand je vois ce genre d individu qui ne font rien et qui sont assisté
Ça me rend malade