Avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, plusieurs pays ont fait le pari de se débarrasser des énergies fossiles pour « sauver la planète ». Cette situation a remis ces énergies au centre des intérêts des grandes économies qui se sont rendu compte que le monde n’est pas encore prêt à fonctionner sans ces énergies.
Toutefois, l’abandon progressif des énergies fossiles est toujours à l’ordre du jour. La COP28 qui se tient aux Émirats Arabes Unis se penche sur leur abandon, mais le projet ne fait pas l’unanimité. L’avenir du pétrole, du gaz et du charbon est donc en négociation. Les participants à cette conférence sur le climat tentent de trouver la bonne formule susceptible d’emporter l’adhésion de pays aux aspirations contradictoires.
Les négociations sont donc serrées. L’Organisation des pays producteurs du pétrole (Opep) ne veut pas entendre parler de la sortie des énergies fossiles. Son secrétaire général a demandé « en urgence » à ses membres de « rejeter proactivement » tout accord ciblant les énergies fossiles, dans un courrier consulté vendredi 8 décembre par l’Agence France-Presse (AFP).
La France en colère contre l’Opep concernant les énergies fossiles
Haitham Al-Ghais, a écrit dans cette lettre au 13 pays producteurs du pétrole : « Il semble que la pression excessive et disproportionnée exercée sur les combustibles fossiles pourrait atteindre un point de basculement aux conséquences irréversibles, car le projet de décision contient encore des dispositions sur l’élimination progressive des combustibles fossiles ». Il a ajouté que « bien que les pays membres » et leurs associés « prennent au sérieux le changement climatique (…), il serait inacceptable que des campagnes aux motivations politiques mettent en danger la prospérité et l’avenir de nos peuples »
Cette lettre a été suffisante pour déclencher la colère de plusieurs pays dont la France. La ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a en effet déclaré ce samedi 9 décembre : « je suis stupéfaite de ces déclarations de l’Opep. Et je suis en colère ». C’est ainsi qu’a réagit la responsable française aux déclarations de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) demandant le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28 à ses pays membres.
Agnès Pannier-Runacher a rappelé que « les énergies fossiles sont responsables de plus de 75 % des émissions de CO2 » et « qu’il faut en sortir si on veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré ». Pour la ministre, la position de l’Opep « met en péril les pays les plus vulnérables et les populations les plus pauvres qui sont les premières victimes de cette situation ».
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Et, … si les pays consommateurs, … prônaient les transports en communs ( rail, cars, bus, tramways et métro ), … au détriment des véhicules automobiles ( personnels et individuels ) à taxer aux kilomètres parcourus ( en les surtaxant a la pompe ) ?
Ils sont compte rendu l’union européen et l’amerique en cours aide guerre contre ukraine ?
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