Le chèque énergie a été instauré pour aider les familles aux revenus modestes à payer leurs factures d'énergie, comme l'électricité et le gaz. L'attribution de cette aide, maintenue pour l'année prochaine, est cependant soumise à des conditions de revenus.
Mis en place en 2018, ce dispositif vise à aider les familles les plus touchées par l'inflation. Toutefois, pour pouvoir en profiter, celles-ci doivent répondre à certaines conditions liées principalement aux revenus. Ces derniers, répartis en trois paramètres, doivent être minutieusement vérifiés selon les informations fournies par le site officiel des services publics. En premier lieu, il est crucial de connaître la composition du foyer, exprimée en unités de consommation (UC), chaque personne correspond à 1 UC, la deuxième à 0.5 UC et chaque personne supplémentaire reçoit une attribution de 0.3 UC.
En deuxième lieu, il faut examiner les revenus fiscaux de référence (RFR) qui doivent être inférieurs à 11 000 euros par UC. Par exemple, comme l'explique le site Ça m'intéresse, en 2023, on a déterminé l'éligibilité en fonction des revenus gagnés en 2021. Si la personne vit seule, son revenu annuel ne doit pas dépasser 11 000 euros. Si son revenu n'atteint pas les 5 700 euros, le chèque énergie qu'elle peut recevoir sera plus élevé. Concrètement, si elle touche moins de 5 700 euros par an, le montant de l'aide pourra atteindre 194 euros.
Ainsi, le critère prédominant pour bénéficier du chèque énergie est le niveau de revenus. Il est aussi important de noter qu'aucune démarche n'est nécessaire pour les ayants droit. En ayant effectué sa déclaration d'impôt, l'administration fiscale sait déjà si l'on est éligible ou non. Le chèque est donc envoyé automatiquement par courrier au domicile du bénéficiaire.
Le chèque énergie exceptionnel sera-t-il maintenu en 2024 ?
Afin de protéger les foyers ayant des revenus modestes contre l'envolée des prix des énergies en 2023, le gouvernement français avait mis en place un chèque-cadeau « exceptionnel » dont le montant varie entre 100 € et 200 €. Cependant, cette aide précieuse prendra malheureusement fin dès 2024. Dans une allocution datant du mois de juillet dernier, Gabriel Attal, alors ministre des Comptes publics, avait affirmé que l'État devait impérativement annuler l'attribution du chèque-cadeau « exceptionnel » pour faire des économies, y compris le chèque énergie exceptionnel.
