Le chauffage au sol séduit de plus en plus de Français. Certes, il se décline sous plusieurs appellations (plancher chauffant, sol chauffant…), mais le principe reste le même et consiste à implanter des câbles dans la dalle en béton de la maison. Ce système comporte néanmoins quelques limites qu’il est utile de connaître avant de se lancer dans son installation.
Plusieurs types de chauffage au sol sont disponibles, chacun avec ses particularités. Le plancher chauffant hydraulique utilise un système de circulation d'eau chaude à travers des tubes hydrauliques, généralement connectés à une pompe à chaleur ou à une chaudière, et est isolé avec des panneaux isolants. Son homologue électrique repose sur des câbles chauffants qui fonctionnent comme des résistances électriques. Ces derniers sont reliés au réseau électrique du logement et sont également isolés pour assurer une diffusion de chaleur efficace.
Peu importe le modèle choisi, le plancher chauffant présente de nombreux avantages pour améliorer le confort et l’efficacité énergétique. Tout d'abord, il offre un confort de vie inégalé en diffusant la chaleur de manière uniforme dans toute la maison. Il élimine les zones froides et permet de marcher pieds nus dans chaque pièce. De plus, il se distingue par sa discrétion, étant à la fois silencieux et invisible, ce qui libère de l'espace dans les logements. Enfin, sur le plan financier et écologique, le chauffage au sol permet de réaliser des économies d'énergie d'environ 15 % par rapport aux systèmes de chauffage traditionnels, ce qui se traduit par une facture réduite et une contribution à la préservation de l'environnement.
Les inconvénients du chauffage au sol
Malgré ses nombreux avantages, le plancher chauffant présente quelques inconvénients à prendre en compte. Tout d'abord, son coût initial est relativement élevé, bien qu'il puisse générer des économies à long terme. L'installation doit être effectuée par un professionnel, ce qui peut entraîner des frais additionnels. De plus, il n'est pas toujours adapté aux projets de rénovation, car son épaisseur nécessite souvent des travaux supplémentaires, tels que le rehaussement du sol. Cela peut donc entraîner plus de dépenses pour l'ajustement des portes et le déplacement des équipements fixés au sol.
Par ailleurs, l’entretien d’un système de sol chauffant peut s'avérer très coûteux. Il doit être fait par un chauffagiste tous les deux à trois ans et en cas de problèmes techniques, l’intervention de ce professionnel peut s’avérer plus coûteuse que les radiateurs. C’est la raison pour laquelle il faut bien se renseigner avant de se lancer dans un tel projet. Dans tous les cas, les propriétaires ont l’embarras du choix lorsqu’il s’agira de choisir leur type de chauffage. En effet, si le chauffage au sol ne leur convient pas, ils pourront opter pour des plafonds ou des murs chauffants.