Pour la première fois depuis 2 mois, les prix des carburants connaissent une tendance baissière au niveau des stations-service. Une chute due notamment à la vente à prix coûtant. Une mesure qui se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2023.
Les raisons de la tendance baissière des prix des carburants en France
Alors qu’il avait atteint 1,94 euro en moyenne, le prix des carburants les plus utilisés en France connaît une baisse continue depuis quelques jours. Désormais, les tarifs du litre du gazole et de l’essence s’établissent tous les deux à 1,91 euro en moyenne. Approximativement, les conducteurs ont droit à une économie de 5 à 9 centimes par litre.Cette chute des prix n’aurait pas été possible sans la vente à prix coûtant, qui laquelle concerne près de 60 % du carburant vendu à travers la France.
En effet, la majorité des distributeurs ont adopté cette stratégie. Leclerc et Carrefour sont les deux enseignes qui les proposent tous les jours jusqu’à la fin de l’année. Casino, Cora et Intermarché en réaliseront deux week-ends par mois. Quant à Système U et Auchan, elles ont porte pour au moins un week-end par mois. Il faut dire que cette mesure soulage considérablement les automobilistes qui ont aussi droit à des prix plafonnés à 1,99 euro par TotalEnergies. Néanmoins, il y a lieu de noter que ces réductions ne sont pas en vigueur sur l’autoroute.
L’inconvénient de la vente à prix coûtant
Bien que cette baisse des prix soit une bouffée d’oxygène pour les conducteurs, elle cache une réalité économique difficile pour certains intervenants du secteur. Il s’agit des petites stations indépendantes qui craignent une baisse de fréquentation. Celles-ci représentent 5 800 des 11 000 stations en France, dont 1 800 situées en dehors des agglomérations.
Ce qui alimente les inquiétudes, c’est leur situation déjà dans le rouge bien avant la mise en place de la vente à prix coûtant. Au cours de ces quatre dernières décennies, leur nombre a été divisé par sept. La réduction du nombre de ces stations-service aura des conséquences négatives sur les automobilistes, puisqu’ils se verront contraints de parcourir de longues distances pour faire le plein. Il est à noter que la France affiche la plus faible densité de stations-service en Europe, avec seulement 2,5 points de vente pour chaque 100 m².
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