Trois dispositifs d’aide différents permettent aux ménages en difficulté financière d’assurer le paiement de leur loyer. Outre l’APL, qui est l’aide la plus connue, il existe deux autres programmes d’assistance financière qui permettent d’alléger les charges liées au logement.
Les conditions pour bénéficier des aides au logement
Les aides au logement ont été mises en place pour réduire le coût du loyer des citoyens ayant de faibles revenus. Comme pour toute prestation sociale, l’éligibilité est conditionnée par un seuil de revenus. Il faut aussi savoir que ce dispositif ne concerne que les résidences principales. Une condition qu’explique très clairement la CAF. « Les aides au logement vous aident à payer le loyer de votre résidence principale si vos ressources sont modestes ».
Autre condition : le logement doit être « décent avec un confort minimum et conforme aux normes de santé et de sécurité », selon les précisions de la CAF. Il est également important de souligner que chaque type d’aide a ses propres critères spécifiques et qu’un individu ne peut prétendre à plusieurs aides simultanément.
Tout d’abord, on a l’Aide personnalisée au logement (APL) qui est la plus répandue en France. Celle-ci est, selon les explications de la CAF, « destinée aux locataires d’un logement neuf ou ancien qui a fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État ». En signant cette convention, le propriétaire ne sera pas en mesure de fixer le loyer ni de choisir lui-même ses locataires. Cette aide concerne majoritairement les HLM ou logement Crous. Par conséquent, les locataires habitant dans un logement non conventionné ne peuvent prétendre à l’APL.
Zoom sur l’allocation de logement familial (ALF) et l’allocation de logement social (ALS)
Ces derniers peuvent toujours prétendre à l’allocation de logement familial (ALF), qui, d’après la CAF, est « destinée aux personnes qui ne peuvent pas bénéficier de l’APL et qui sont mariées depuis moins de 5 ans. Ou, ont des enfants (nés ou à naître) ou une personne à charge ». Autre condition pour profiter de ce dispositif : le locataire ou sous-locataire ne doit en aucun cas être un parent du propriétaire. Enfin, pour les personnes non éligibles à l’APL ni à l’ALF, il existe une dernière option : l’allocation de logement social (ALS). Ce dispositif convient principalement aux jeunes actifs ou aux étudiants.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.