À partir du 1er mai, de nombreux secteurs vont connaître certains changements, à l’instar du domaine de la santé, de l’emploi et de la mobilité. Ces évolutions auront pour but d’apporter des améliorations au quotidien des citoyens belges, ainsi que d’assurer leur sécurité.
Le 1er mai sera riche en changements en Belgique, plusieurs domaines sont touchés. Tour d’horizon pour tout savoir.
La suppression des 15 minutes d’attentes avant le test d’alcoolémie
Pour atteindre un objectif de zéro décès et de blessés graves d’ici à 2050, prévu dans le plan fédéral de sécurité routière, les tests d’alcoolémie effectués sur les conducteurs deviendront immédiats, selon nos confrères du Soir. Par conséquent, le délai de 15 minutes, autrefois accordé, ne sera plus en vigueur, compte tenu de la mise en place de nouveaux appareils. Ainsi, les forces de l’ordre pourront effectuer plus de contrôles, étant donné que la durée du test sera réduite. En Belgique, la conduite en état d’ivresse devient un problème récurrent, causant en moyenne douze accidents par jour.
154 000 personnes supplémentaires profiteront d’un remboursement de lentilles de contact
Autre changement prévu dès le 1er mai, annoncé par l’Inami, l’ouverture du droit au remboursement de lentilles de contact à une nouvelle catégorie de bénéficiaires. Sont concernés les individus atteints d’amétropie, qui devaient auparavant présenter au minimum un défaut de -7,75 dioptries. Mais, à partir du 1er mai, les personnes qui souffrent d’un défaut minimum de -6 dioptries seront incluses dans le remboursement. Il en sera de même pour le remboursement des verres de lunettes, qui sera étendu, à partir du 1er mai, aux personnes affichant -6 dioptries.
L’Inami recommande aux personnes éligibles nouvellement à ce remboursement de contacter leur mutuelle afin de confirmer qu’elles remplissent les critères pour profiter de cet avantage.
De nouvelles règles pour les travailleurs étrangers en Flandre
D’autre part, l’État belge prévoit des changements pour les travailleurs étrangers, devenus nombreux au sein du pays. Dès le 1er mai, la Flandre mettra en place de nouvelles règles pour régir ces employés, dans le but d’assurer leur contrôle. Cela concerne notamment les travailleurs étrangers qui profitent d’une carte bleue européenne, qui peuvent changer d’employeur sans contrainte, à condition de percevoir un salaire de 120 % du salaire moyen annuel. À partir du 1er mai, ce taux sera rehaussé à 130 % en Flandre. Tandis que, dans certains domaines, à l’instar de celui de l’informatique, seule l’expérience professionnelle sera prise en compte lors du recrutement.
Il est utile de rappeler que la Belgique fait face à un manque accru de main d’œuvre, ce qui a poussé l’État à mettre en place des facilitations pour accueillir les travailleurs étrangers. Parmi elles, la suppression de certaines démarches, auparavant nécessaires pour déposer sa candidature, à l’instar de la « demande d’attestation d’enregistrement ».