600 000 véhicules bientôt bannis à Bruxelles : de quoi s’agit-il vraiment ?

Photo de Lisa M, une jeune femme portant un hijab marron clair, sur un fond dégradé allant de l'orange au jaune. Elle a une expression neutre avec des yeux clairs.
Par Lisa M. Publié le 1 septembre 2024 à 12h22
Voiture En Panne
600 000 véhicules bientôt bannis à Bruxelles : de quoi s’agit-il vraiment ? - © www.econostrum.info

À partir du mois de janvier, environ 600 000 véhicules ne pourront plus circuler ni entrer à Bruxelles. Cette interdiction concerne les propriétaires de voitures Euro 5, qui ne seront plus autorisées dans la Région Bruxelles-Capitale.

Il est important de souligner que cette catégorie d'automobiles est perçue comme la voiture principale des Belges. La fédération des professionnels de l'automobile ne voit pas cette décision d’un bon œil, et les conducteurs non plus, d'ailleurs.

Une initiative qui arrive trop tôt

Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, 600 000 automobilistes bruxellois devront dire adieu à leur véhicule. En effet, les propriétaires de véhicules Euro 5 devront trouver une solution rapidement, car ils ne pourront plus entrer avec cette catégorie de voiture dans la région.

Pour Serge Istas, secrétaire général de Traxio, la fédération des professionnels de l'automobile, cette décision arrive trop tôt. « Notre avis, c’est que maintenant, on commence à toucher une catégorie de voitures qui est la voiture principalement utilisée en Belgique. Il faut savoir que le Belge, en moyenne, a une voiture de dix ans. Donc, on touche vraiment le cœur du marché, et ça nous semble un peu anticipé par rapport aux moyens qu’on a de trouver des solutions alternatives », a expliqué ce dernier à RTL Info.

Bannir les véhicules Euro 5 pour des raisons environnementales : est-ce justifié ?

La mise en place de cette mesure est principalement justifiée par des arguments environnementaux. Mais pour la fédération, cet argument ne s’applique que partiellement. « On peut l'entendre, mais partiellement, car les véhicules Euro 5 qui sont concernés, je pense notamment au diesel, sont déjà équipés de filtres à particules et de vannes EGR. Donc, ce sont quand même des voitures relativement proches des dernières technologies, même si, bien entendu, il y a encore des progrès à faire. Mais entre les dix dernières années, on n’a pas non plus réduit par deux les émissions polluantes des voitures. Donc, effectivement, on va avoir affaire à des véhicules qui vont produire une légère pollution supplémentaire par rapport aux derniers modèles disponibles sur le marché. Mais le gain n’est pas énorme non plus. On touche beaucoup de monde pour un bénéfice très faible », a souligné Serge Istas.

Comment les automobilistes sont censés réagir face à cette décision ?

En d’autres termes, quelles sont les alternatives pour les propriétaires des 600 000 voitures concernées ? M. Istas a répondu à la question : « Je pense que les différents gouvernements belges sont suffisamment intelligents et astucieux pour trouver des solutions. Il y en a pas mal. Nous avons eu le cas en Wallonie récemment, juste avant les élections, où le décret est d’application, mais où la verbalisation n’a pas encore eu lieu. On peut décider de reporter la mesure. Mais il faut, pour cela, un gouvernement bruxellois », a conclu le secrétaire général de Traxio.

Photo de Lisa M, une jeune femme portant un hijab marron clair, sur un fond dégradé allant de l'orange au jaune. Elle a une expression neutre avec des yeux clairs.

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1 commentaire on «600 000 véhicules bientôt bannis à Bruxelles : de quoi s’agit-il vraiment ?»

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    Reiniche

    Des solutions ? ? Certes HONEREUSES 😱

    Répondre
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