Mardi dernier, le Risk Management Group (RMG) s’est prononcé sur l’évolution du Mpox en Belgique. Selon l’organisme, la probabilité d’infection par le virus reste très faible pour la population générale du pays. Toutefois, les voyageurs se rendant dans les pays touchés (en Afrique centrale et australe) seraient exposés à un risque élevé de contamination en cas de contact physique étroit avec des personnes au sein des communautés affectées.
Pour l’instant, il n’est pas question de vaccination générale, compte tenu de l’impact limité de la maladie et du faible risque pour la population. Néanmoins, la possibilité d’une vaccination ciblée pour des groupes à risque spécifique est étudiée de près.
La probabilité d’infection par le mpox en Belgique est faible
Au vu de la contamination croissante par le mpox en Afrique et du risque potentiel pour l’Europe, où un cas a jusqu’à présent été détecté en Suède, le Risk Management Group (RMG), présidé par le SPF Santé publique et rassemblant toutes les autorités de santé publique du pays, souhaite renforcer la surveillance concernant le virus mpox.
Le RMG suit les recommandations émises par le Risk Assessment Group (RAG), qui a évalué les risques d’infection pour toutes les catégories de la population. Dans ce cadre, la probabilité d’infection est jugée très faible pour la population générale et faible pour les personnes sans contact étroit avec les communautés touchées.
Ce risque serait toutefois élevé en cas de contacts étroits avec des cas possibles ou confirmés, ou pour les voyageurs ayant eu des contacts étroits avec les communautés affectées. Dans tous les cas, l’impact en cas d’infection est faible ou modéré même pour les cas avec une probabilité d’infection élevée.
La vaccination générale n’est pas envisagée pour l’instant
Pour l’instant, il n’est pas question de vaccination générale, a indiqué le RMG. Les données scientifiques actuelles suggèrent par ailleurs que le vaccin existant est également efficace contre le clade 1b, le nouveau variant faisant l’objet de recherches.
Le groupe NITAG au sein du Conseil Supérieur de la Santé étudie toutefois la possibilité d’une vaccination ciblée pour des groupes à risque spécifique, avec la possibilité de lancer une campagne de vaccination secondaire en cas d’épidémie localisée en Belgique.
Pour renforcer les mesures sanitaires et limiter les dégâts en amont en cas de contamination, les organismes responsables de la santé publique en Belgique remettront bientôt les directives nécessaires à suivre. De ce fait, le personnel de santé recevra dans les prochains jours une communication spécifique détaillant les directives mises à jour pour faire face au nouveau variant mpox.
