À partir du 1er juillet 2025, un changement important attend les vacanciers qui choisissent la Grèce comme destination cet été. Le pays, très prisé des Belges pour ses îles idylliques et ses paysages envoûtants, introduit une nouvelle taxe destinée aux passagers de bateaux de croisière.
Si vous planifiez de visiter des destinations populaires comme Mykonos ou Santorin, attendez-vous à un supplément à régler avant d’accoster. La Grèce espère ainsi mieux gérer l’afflux touristique en haute saison tout en soutenant la préservation de ses sites naturels.
Une taxe de croisière pour réguler l’afflux touristique
Le gouvernement grec a mis en place une taxe pour les passagers des bateaux de croisière qui accostent sur certaines îles du pays, de juillet à septembre. Cette nouvelle mesure touche particulièrement les îles les plus populaires auprès des vacanciers, comme Mykonos, Santorin, ou encore Rhodes. Si vous planifiez un séjour sur ces îles cet été, sachez que la taxe pourra atteindre jusqu’à 20 euros par personne, indique Le Soir.
Cette mesure s’applique spécifiquement aux croisiéristes, qui constituent une part importante du tourisme dans les îles grecques pendant la saison estivale. En fonction de la destination et de la période, le montant pourra varier, avec des tarifs moins élevés en basse et moyenne saison, ainsi que sur certaines îles moins fréquentées. Les autorités locales ont précisé que ces fonds seront utilisés pour améliorer les infrastructures portuaires et pour soutenir des initiatives de tourisme durable, en vue de préserver les trésors naturels de la Grèce tout en soutenant l’économie locale.
Une taxe pour un tourisme durable et équilibré
La Grèce cherche à répondre à la pression du surtourisme en haute saison, particulièrement dans les zones les plus fréquentées par les vacanciers. Cette taxe s’inscrit dans une politique globale visant à garantir un tourisme plus durable. En favorisant l’arrivée de petits bateaux de croisière, moins polluants que les grandes embarcations, le gouvernement espère diminuer l’impact écologique des grandes croisières, souvent responsables de l’encombrement des sites touristiques et de la dégradation des ressources naturelles.
Les autorités grecques souhaitent également encourager les touristes à privilégier des destinations moins connues, pour une expérience plus authentique et moins impactante sur les communautés locales. Avec cette nouvelle taxe, la Grèce espère non seulement réguler les flux touristiques, mais aussi offrir aux visiteurs une expérience plus respectueuse de l’environnement. Les fonds collectés seront en effet affectés à la rénovation des infrastructures portuaires, afin de rendre les sites touristiques plus agréables et accessibles tout en préservant leur beauté naturelle.
